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RSR ISRRERRS MENU GE SRE Re EN dé
Ceux qui ont résolu de combattre
sous l’étendard du Christ doivent être
persuadés que vouloir écarter de leurs
épaules le joug de la discipline, ce
west point s'assurer le triomphe, mais
c'est s’exposer à de honteuses défaites.
S. S. PIE XI.
®
GOSSOOS
DODOPDODOODHDODOOOODOOOO
10010 109e rue
Téléphone 24702
Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l'Alberta
Lmprimé par l’Imprimerie la “Survivance”
Vol. III.
EDMONTON, ALBERTA, LE 22 JANVIER 1931
?
C’est votre congrès
Un programme pratique
_Le Congrès s’en vient. Tout le monde en parle. Tout le monde
a hâte de voir arriver cette réunion de la grande famille franco-
albertaine.
Jamais peut-être encore l'union n’a été aussi unanime
autour d’une idée: faire de ce congrès un succès, une force pour
le présent et l’avenir.
La plupart des cercles ont maintenant choisi leurs délégués
officiels. Ceux que ne les ont pas nommés encore le feront cer-
tainement ces jours-ci. IL faut se hâter. Il faut être prét pour
la première semaine de février, qui sera la grande semaine de
l'A.C.F.A., la grande semaine des Franco-Canadiens de l'Alberta.
C'est la première fois que‘le Congrès ici se tient en hiver.
L'opinion générale exprimée au dernier Congrès est que la saison
d'hiver accommodé mieux la plupart des gens.
Il est vrai que, cette année, la crise financière met bien du
monde dans Ja gène et qu'elle peut en empêcher plusieurs d’être
présents. Raison de plus, pour tous ceux qui en ont les moyens,
de se faire un devoir d’être présents.
On comprend que les groupes très éloignés ne puissent être
représentés que par quelques délégués peut-être, mais la même
raison n'existe pas pour les groupes plus rapprochés.
Il faut donc venir en foule, et d'aussi loin que possible.
Il importe d'être présent dès la première journée. Dans
l’esquisse du programme publiée la semaine dernière, on aura
remgrqué que la séance du soir est consacrée à la discussion
générale. Chacun aura son mot à dire, chacun aura une opinion
utile à exprimer pour le bien général.
La seconde journée, commencée par l'assistance en groupe
au Saint Sacrifice de la Messe et terminée par une séance solen-
nelle, sera également une journée de fructueuses délibérations
sur les oeuvres de l'Association: oeuvres commencées et qu’il
faut conduire à bonne fin, oeuvres nouvelles à entreprendre.
Rien ne saurait être plus intéressant pour de vrais patriotes. On
ne fera pas de grands discours, mais des considérations prati-
ques en vue de l’action pratique et à la portée de tous.
De même aussi dans les séances de la troisième journée,
fort importantes, qui rouleront sur les questions agricoles et les
questions scolaires. La mise en commun de plusieurs idées sur
ces questions de pressante actualité, présentées par des compé-
tences en la matière et abordées du point de vue de réalisation
pratique, sera certainement très instructive et très utile.
La visite enfin au secrétariat, aux bureaux et à l'imprimerie
de votre journal la “Survivance” vous permettra de voir de plus
près une oeuvre qui n’a été fondée et qui n'existe que pour vous.
Cette semaine du 3 ou 6 février, c’est votre semaine natio-
nale. Ce Congrès, c’est votre congrès. Soyez-y.
ALBERTAIN.
Influence d’une élite
Un contre 500, et cependant le français est la langue
_ que tout le monde parle en Egypte
remarque que, dès qu’on débarque à Alexandrie, on a l'image
d’une ville française. Les noms des rues, des magasins, les affi-
ches sont, en partie essentielle, en français.
Et, sur 500,000 habitants, les Français ne sont, à Alexandrie,
pas plus de mille.
Ces observations sont exactes.
Nous devons cette suprématie linguistique aux écoles fran-
çaises (il faut le dire, puisque c’est vrai) d’abord, à l'Histoire,
ensuite aux religieux et religieuses à la tête de belles écoles, et
puis encore aux nombreux Grecs qui trouvent dans le français
la langue intermédiaire qui convient à la Tour de Babel qu'est
l'Egypte. | ‘
Mais gare! Gare! Le Caire était beaucoup plus français qu'il
ne l’est. II tourne à l'anglais, non pas à cause des Anglais, mais
à cause des Américains, touristes et clients.
As
Le français en Angleterre
A Londres et autour de Londres, 18,000 étudiants
anglais qui apprennent le français.—56,000
candidats aux examens français
D'un article de M. Georges Toudouze dans le “Figaro” de
Paris, on lira avec intérêt les quelques extraits suivants:
“Voici ce que je viens de voir: dix-huit mille écoliers et
étudiants anglais, chez eux, dans les grandes salles de leurs
écoles, à Londres et autour de Londres,-encadrés de leurs maîtres
et assistants dans la fièvre d’un enthousiasme continu, aux
représentations commentées et intégrales, par des Français et
en langue française, de cinq pièces du répertoire classique fran-
ais. -
: “Et c’est—les neuf artistes français qui sont mes collabora-
teurs l'ont vu avec moi—une nouveauté presque inouïe. . .
“Durant quatorze jours, donnant vingt-trois séances pure-
ment scolaires, nous avons été des Français conviés à. venir
officiellement illustrer les leçons de langue française dans lin-
térieur des établissements d'enseignement de la Grande-Bretagne
et à collaborer, directement, au labeur scolaire de vingt-trois
grands centres d'enseignement en un pays étranger ...
Bien entendu, tout cela aux jours scolaires et aux heures
des classes. La classe, c'était nous qui la faisions ces jours-Ilà.
“Ce que nous avons joué? Le Médecin malgré lui et Les
Précieuses ridicules, Le Barbier de Séville, Gringoire, la Gram-
maire et les fables de La Fontaine.
“Qui avait fait ce choix? Nos hôtes
parmi les oeuvres françaises inscrites aux programmes de leurs
examens: car c'était pour préparer leurs élèves aux examens de
français que les Universités britanniques nous avaient fait venir
de France.
.“Les examens de fran
capitale. Jugez-en par C
anglais font de six à neuf
çais ont, en Angleterre, une importance
es simples chiffres: tous les écoliers
heures de conversation française par
semaine (soit les deux-cinquièmes ou la moitiè de leur travail
horaire hebdomadaire). Et, cette année, il y à en Angleterre
cinquante-six mille candidats aux examens de français contre
quatre mille aux examens d'allemand. | |
“Yous comprenez pourquoi, le soir de la séance à Sainte-
Marylebone Grammar School, le président du conseil, sir Rennell
‘Rodd, ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Rome, a pu
inviter les huit cents auditeurs de cette réunion à employer
_entre eux exclusivement la langue française durant toute la
soirée afin de rendre cet hommagè d'amitié à leurs hôtes fran-
ais.
:. ‘ “A Bedford, le headmaster Liddle et son directeur des études
. de langues, M. de Choisy, ont pu me conduire dans les classes
: et m'inviter à interroger, au hasard, à mon gré et en français,
: tous les élèves qu’il me plairait de désigner parmi ces scholars,
: qui répondirent tous sans exception et sans hésitation en fran-
‘ çais À mes questions sur la littérature et la géographie .de la
. France. , RS A CE NE
! . “Ces auditoires scolaires nous stupéñiaient par leur com-
- bréhension directe, immédiate, des textes, d’ 1
:. par eux et suivis livres en mains, et par l'élan ave
: Choeur, à la fin, ils.entonnaient 1
- l'exécution du God'Save thé'King-”
cs
à
#
LA
H
c lequel, .en
| BRIÈVETÉS
UN EXEMPLE
Nos lecteurs ont pu lire la semaine
dernière dans les colonnes du journal
les noms de quelques-uns des nôtres
qui ont fait plus que bonne figure à |
l'exposition provinciale de grains de
semence, tenue à Edmonton.
0
M. Tremblay, agronome bilingue de
“DIEU ET PATRIE”
Pourquoi il faut venir
D'un peu partout nous parviennent |
les nouvelles que nos cercles ont choisi
leurs délégués au prochain congrès de
|l'A.C-F.A. congrès comme on le sait
déjà qui a lieu cette année du 3 au
6 février, dans la salle de r'Ecole |
[Éébarée de la 103ème rue, à Edmon-
ton.
Cette date du 3 février nous l'indi-
belle et grande famille en cette pro-
vince, tous en reviennent avec l'idée
bien nette que nous sommes en ce
pays, d'un océan à lautre, chez-nous, |
et pour y rester: tous en reviennent |
avec la détermination bien arrêtée de
conserver notre Foi et de garder notre
langue; tous en reviennent sentant
que leur sang charrie quelque chose
|
detre nr tn
que, il n'y a pas quinze jours d'ici
l'ouverture du congrès. Les cercles qui
n'ont pas encore choisi leurs délégués
la province, faisait remarquer que le
succès remporté était très beau sur-
tout par le fait que tous les exposants
de gai, quelque chose d’enthousiaste,
quelque chose de généreux, quelque
chose qui tient du panache.
‘éclat splendide. Tout de même, avec
jeunes, il sera une leçon vivante
étaient à leur premier essai et que la
compétition par le nombre et la qua-
{lité des exhibits dans toutes les classes
était très forte.
A bon droit, les heureux lauréats
méritent les félicitations de tous. Et
puis, disons tout de suite qu'ils ont
donné un bel exemple à leurs compa-
triotes. Ils leur ont montré qu'avec de
l'adresse et de la patience on peut
parvenir à produire des spécimens qui
figureront honorablement à côté d'au-
tres qui leur font concurrence.
L'exposition mondiale de 1932 de-
vrait recevoir des produits de nos
fermiers canadiens-français, dignes
de remporter plusieurs premiers prix.
Ii ne faut pas croire que seuls les
fermiers d'une race étrangère à la
nôtre peuvent se distinguer, par la
qualité de leurs produits, aux diffé-
[rentes exhibitions qui ont lieu à cer-
taines époques de l'année.
Que l'on ait de la constance, du
courage, de la bonne volonté, et l'on
sera surpris des résultats.
+
SOIXANTE ANS
+ +
Le. Mamtoba. a. célèbre en, Juilel plus de brio; tous en reviennent avec|lé de ce congrès.
dernier, le soixantième anniversaire
de son entrée dans la Confédération.
Les fêtes qui l'ont marqué ont eu un
le temps, le souvenir de ces fêtes se
serait atténué peu à peu. Chez un
grand nombre, c’aurait été l'oubli
complet.
Pour parer à cette éventualité
au moins parmi le groupe canadien- |A, Rioux, premier secrétaire-général
français, la “Liberté”, soucieuse du}!e notre Association.
but de sa mission, a placé au fron-
tispice de son calendrier de 1931 le
tableau des représentants de langue
française à la législature de Winnipeg
depuis 1870.
sera un document historique de pre-
mière valeur. Il servira à préciser des
faits et des dates qui pour beaucoup
commençaient à s’obscurcir. Auprès
d'histoire.”
Parmi les survivants de cette épo-
que, on ne relève que le nom de M.
Louis Schmidt, ancien secrétaire de
Riel, qui demeure depuis de longues
années à Saint-Louis, Sask.
Actuellement les deux plus vieux
parlementaires de la législature, par-
mi les Canadiens-français sont }'hon.
Albert Préfontaine et M. Joseph Ber-
nier. Nous félicitons sincèrement la
“Liberté” pour ce travail qui à de-
mandé beaucoup de recherches.
jles hommes plus fermes, les femmes
[plus conscientes de l’aide qu'elles peu-
Jplus idéalistes, les réveurs plus au
|
: re : : | Comme le dit M. Donatien Frémont, | trop pour laisser passer lanniversaire
.André.Lichtenberger écrit ses “Impressions. Egypte”. T rédacteur de lat“Liberté”;-ce tableau |Ge'sa mort sans soiliciter ‘une priéré
a ———
|doivent donc se hâter.
Disons-le dès maintenant, en pas- |
sant, quitte à y revenir après le con-
grès: l'activité que montrent nos cer-
{cles doit se prolonger.
Nous disons: doit se prolonger. Si
déjà nous parlons ainsi, c'est que nous
croyons que le prochain congrès de
l’A.C.FA. sera un succès.
Il sera vraiment un succès si vous
le voulez, vous qui lisez ceci, vous,
homme ou femme; vous, jeune ou!” :
vieux. Venez en grand nombre à celréunion où nous nous sentons soli-
congrès, que vous soyez délégué ou daires les uns des autres, où nous
non. Vous contribuerez à en faire un | NOUS sentons solidaires des associa-
succès, un succès qui aura des lende- | tions nationales. et partant de nos
mains, lendemains qui: à leur tour compatriotes, des autres provinces;
porteront des fruits. un congrès c’est un grand geste effi-
Ceux qui connaissent ce que c'est cace pour réaliser “l'union dans la
qu'un congrès savent que les person- race”; un congrès c’est le ralliement
nes qui y assistent en partent, les des bonnes volontés, le ralliement de
vieux rajeunis, les jeunes plus virils,|"0S forces, un congrès, c'est l'inven-
taire de notre actif, de nos énergies;
jun congrès, c'est le diagnostic de notre
vent apporter, les lutteurs rafraichis, état un congrès, c'est l'examen de
les découragés retrempés, les persécu- conscience nationale nécessaire; un
tés regaillardis, les gens “pratiques” a .-. Mais, venez voir ce que
c'est.
Nous voudrions avoir la réputation
d'un pessimiste, on nous croirait da-
vantage.
Si vous doutez sérieusement des
effets d'un congrès sur 1és nôtres,
venez voir, venez y dssister, venez
constater,
Voyez-vous, le congrès de l’A.C.F.A.
c'est une réunion pour se sentir les
coudes; c'est le congrès de notre na-
tionalité en cette province; c’est une
point; tous en reviennent avec plus
de fierté, plus de coeur à Ja tâche,
Nous publierons la semaine pro-
chaine le programme définitif détail-
la claire notion que nous sommes une| Le secrétaire général,
CHRONIQUE DE L'A. C.F. A.
voilà un cercle qui marche!
LI + LI
Le cercle de Beaumont nous fait
parvenir Ja cotisation de dix-sept
membres actifs.
N'oublions pas que ce cercle orga-
inise une soirée dramatique pour le
ler février. Une pièce de Botrel est à
l'affiche.
SR —
Xl y aura deux ans sameti midi que
les nôtres en Alberta faisaient une
grande perte en la personne de M. J.-
M. Rioux a laissé partout le sou-
venir d’un véritable patriote.
Notre Association, dont il a été un
es meilleurs artisans dans les débuts
qui sont toujours difficiles, lui doit e
* +
| Extrait du courrier de St-Edouard
“fa semzine dernière: -- -:-- -
| “Il convient de remarquer la téna-
lcité confiante et même joviale des
lofficiers (du cercie de l'A.CFP.A.) dans|
l'accomplissement de leur tâche”.
Sans commentaires. |
* * +
Nous accusons réception d’une som- |
me de quinze piastres du cercle St-
Edouard.
n sa faveur.
* +
Les prix pour le concours de fran-
çais sont rendus à Red Deer. Leur
distribution doit avoir lieu sous peu.
Le secrétaire général est enfin par-
venu à faire une apparition à cet en-
droit la: semaine dernière.
de ses membres €
* La
L 2 + -
En compagnie du R. P. Henri Rou- Æ +
thier, O.MI, membre de l'Exécutif, | " Dimanche soir prochain, le cercle
le secrétaire général était à Saint-|St-Edmond de Caiïder aura une partie
Charles (Mearns) dimanche dernier.|de cartes au profit de l'A.C.F.A. Il y
Il y eut assemblée du cercle. L’assem- | aura, au, cours de cette soirée; repré-
blée était considérable. À remarquer sentation cinématographique par les
et à encourager: un grand nombre de;RR. PP. Franciscains. On profitera
dames étaient présentes. Elles ont
lleur place dans les rangs de l'A.C-F.A.
anglais eux-mêmes,
ailleurs préparés,
la Marseillaise en français, avant|besogne.
Au cours de cette assemblée, on a
procédé à l'élection des officiers dont
on trouvera le résultat dans une
colonne à côté.
Il s'élève une douce petite brise de
bonne volonté à St-Charles . ..
"+ + :
L'article 30 des statuts généraux se
lit ainsi:
“Le congrès sera organisé par te
ou les cercles de l'endroit où il devra |
Durant la dernière ae les S0- se tenir, en collaboration avec l'Exé-
viets ônt vendu, à de vils prix, sur la cutif”
plupart des marchés européens, de
très grandes quantités de blé russe, L
+ +
BEAU REGIME
La concurrence ruineuse que fait
le Soviet, sur les marchés du monde,
aux produits des autres pays, est con-
sidérée, en un bon nombre d'endroits
comme une des causes—et non la
moins sérieuse—de la dépresson éco-
nomique.
*
Nous tenons dès maintenant à si-
É b te. E j : naler la bonne volonté manifestée
de bois, de charbon, etc. En AgiSSaNt je officiers du cercle de l'Imma-
ainsi, ils veulent, au PEUX os cülée Conception, et à remercier les
fices de toute une population qui crie personnes de cette paroisse qui nous
famine, qui Ineurt de froid, désorga- ont apporté un généreux concours
xiser le systéme économique des FT pour expédier les écritures que néces-
tres pays et précipiter une révolution
mondiale. RSR
Mais, en attendant, la misère est| Le cercle de Morinville a tenu une
affreuse. en pays soviétique. Ce pays|assemblée dimanche matin dernier.
n'est pourtant pas en mesure de faire Naturellement il fut question de la
des exportations de produits à prix|soirée “La partie de sucre”, que ce
ridicules, puisque le beurre, dans les cercle organise pour dimanche soir |
magasins du commissariat bolchévi- prochain, le 25 janvier.
que se vend $5 la livre, le fromage! On s'attend à ce que’ plusieurs
$6 la livre, le jambon $4.50 la livre. | membres de l'Exécutif central soient
Et cest ce beau régime que les présents. Notre président général, M.
communistes de Moscou veulent éta-|le docteur J.-L. Petitclerc, doit y a-
blir en dehors de la Russie! dresser la parole. L
+ + + Pour mémoire à ceux qui ne se sont
pas encore procuré de billets pour
A LA BAISSE cette intéressante soirée, disons qu'ils
M. Horace M. Kallen, principal de|sont en vente à Morinville, au maga-
l'Ecole New-Yorkaise des recherches |sin de M. Guy et au magasin de M.
sociales, est pessimiste sur les résul-|Chalifoux;
tats de la formation morale et sociale| A Legal, chez le président du cercle
que peuvent donner les collèges amé-|local de F'AC-F.A, M. Delphis Cou-
ricains. lombe; :
Proportionnellement à la popula-| À Edmonton, chez M. Amédée La-
tion, dit-il, c'eët le peuple amé-|voie, à qui on peut téléphoner au
ricain qui a ie plus grand nombre de numéro 27691.
lunatiques et de criminels et cela est| Voyez le courrier de Morinville, au
directement dû au collège américain. | jourd’hui. É
Les méthodes américaines d'ensei-| 1e cercle de” Donnelly annonce la
gnement ne semblent pas parvenir formation d'un comité de colonisa-
à la véritable fin de l'éducation qui | ii - chargé du placement et du dé-
HR
site le prochain congrès.
est d’inculquer une solide formation placement des nôtres dans sa région.
morale et intellectuelle dans.le coeur Bravo!
let l'âme de la jeunesse étudiante. PR 4
Mais, pour réformer ces moeurs, a Le cercle de Falher annonce une
faudrait encore et surtout épurer les
journaux à sensation, proscrire les dimanche prochain, le 25 courant. As-
magazines scabreux, interdire les semblée des membres le 4 décembre:
spectacles -immoraux qui pullillent séance au profit de lAssociation, le
‘partout. Et ce n’est pas une mince|17 décembre; assemblée le 11 janvier,
| LDartie de cartes, le 25; le cercle sera
M.L. représenté au congrès, puis . .. Mais
partie de cartes au profit de l'A.C.F.A., |
français.
€ + +
Jen > en) Gue OUR CD- > E LRR- GE CAE ARR
| EN PASSANT
1
tmc—
L'HON. JUGE DUFF, de la Cour
Suprême, remplit présentement les
fonctions d'administrateur du Cana-
da. en l'absence du gouverneur-géné-
ral.
0
M. HOWARD FERGUSON, le nou-
veau Haut-Commissaire du Canada à
Londres. s'embarque demain pour
l'Angleterre.
+“
L'AMBASSADE AMERICAINE à
Ottawa se fera construire un immeu-
ble de $300,000 dans la capitale cana-
dienne.
peus or
LE QUARANTIEME ANNIVER-
SAIRE de l'encyclique “Rerum nova-
rum’”’ de Léon XIII qui fit connaitre
l'attitude de l'Eglise sur la question
ouvrière sera célébré avec grande so-
lennité à la Cité Vaticane au mois de
mai prochain.
es
LA SOCIETE DE “LA PETITE
FLEUR’ à Chicago, qui recrute ses
membres dans toutes les parties du
Canada et des Etats-Unis, organise
pour juillet prochain, un grand pêle-
rinage à Lisieux, au sanctuaire de
sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
C3
LA SOCIETE ST-JEAN-BAPTISTE
de Québec appuie la requête deman-
dant la nomination d'un sénateur
canadien-français pour représenter la
minorité canadienne de la Saskatche-
wan.
*
AU SERVICE FUNEBRE célébré à
la basilique d'Ottawa pour le repos
du maréchal Joffre sept nations, y
compris le Canada, étaient représen-
tées par des personnages de marque.
: ”
PLUSIEURS SOCIALISTES et tous
les communistes ont refusé d’applau-
dir à l'éloge du maréchal Joffre fait
à la chambre fançaise par le doyen
M. Maurice Sibille.
un,
SI LA CONFERENCE GENERALE |
du désarmement en 1932 ne réussit
pas, une nouvelle guerre éclatera -
dire de l'un des députés ouvriers au
Parlement britannique, M.Kenworthy.
ess
LE SYSTEME BANCAIRE cana- |
dien est plus solide que celui des!
Etats-Unis pour traverser la crise. |
En 1930, aux Etats-Unis, 800 banques
ont fait faillite; au Canada aucune.
Au Canada il n'y a que 11 compagnies
de banque; aux Etats-Unis, des mil-
liers.
Ca
LE PARLEMENT a grandement|
besoin d'hommes de courage comme |
l'hon. Arthur Meighen et l'hon. Chs
Dunning, dit Mlle Agnès MacPhail,
l'unique député féminin à Ottawa.
DER
AVEU TARDIF, celui de M. Ro-
bertson, ministre fédéral du travail,
qui dit que si l’on avait restreint l’im-
migration plus tôt, le problème du
chômage au Canada serait moins dif-
de la circonstance pour faire la dis-/ficile. Chez les deux partis c'était à
tribution des prix du concours delqui ferait le plus de zèle pour sub-
ventionner l'immigration, au lieu de
travailler au peuplement de l'Ouest
Le cercle Athabasca nous fait tenir |par des Canadiens.
la somme de $7.05.
L 3 + +
%
LES ACCIDENTS D'AUTOMOBI-
De Che os "Demouens Tone fait\ LES, aux Etats-Unis, l'an dernier,
tenir la somme d'une piastre, cotisa- ont tué 32,500 personnes, d'après les
tion d’un membre actif.
x +
Dimanche dernier, le cercle de
Picardville a donné une partie de
cartes au profit de l’A.CF'.A.
Le cercle de Picardville a déjà dé-
passé son objectif. C’est dire que ce
cercle prend déjà les devants pour
faire aussi bien cette année.
Ubalde BAUDRY,
secrétaire général.
Les officiers du cercle
Saint-Charles
Dimanche dernier les mem-
bres du cercle Saint-Charles de
l'A.C.F.A. à Mearns ont choisi
les personnes suivantes comme
officiers de leur cercle:
Président: M. Cyrille Cloutier,
. Vice-président:
M. Narcisse Fortier,
Secrétaire-trésorier:
M. Jos. Tellier,
Conseillers: MM. Ovila Sa-
bourin, Arthur Riopel et Téles-
phore Nobert.
Nos félicitations à ces mes-
sieurs.
EYLEDLELECELELLEE CENT O ELEC EDIT
Amendement aux statuts
de l'A.C.F.A.
En vertu du paragraphe (a) de
l'article 33 des statuts généraux de
l'Association canadienne-française de
"
- l'Alberta, le cercle Saint-Edmond de
Calder proposera, lors du prochain
congrès, que ces statuts généraux
soient amendés de façon à spécifier
“Que les présidents des cercles
locaux, ou leurs représentants,
ont droit de prendre part et de:
voter aux assemblées de l'Exécu-
tif central” - ‘
Cet amendement a une portéé plus
considérable que l'amendement sou-
mis par le cercle de l'Immaculée
Conception à effet “Que: les prési-
dents. des cercles locaux soient admis
mr
rapports de 32 Etats.
un
PAS DE NOUVELLES de l'avion
“Tradewind” depuis son départ des
Bermudes, dans la tentative de tra-
verser l'Atlantique. Il semble bien
perdu en mer avec ses deux occu-
pants, le lieutenant MacLaren et
Mme Beryl Hart.
L'OBSERVATEUR.
|
À la commission
scolaire d'Ottawa
A la première assemblée régulière
de la commission scolaire M. Samuel
Genest, président de la commission
depuis 18 ans, héros des luttes sco-
laires, n’a pas été réélu président. M.
D. T. Robichaud, Acadien, traducteur
en chef aux Travaux publies, le rem-
place à la présidence.
M. Aurélien Bélanger, directeur des
Ecoles bilingues de la capitale, a don-
né sa démission.
Commentant ce “grand dérange-
ment” le “Droit” écrit:
“Le bon public qui s’est habitué à
se désintéresser un peu des questions
scolaires, ‘sachant que ses intérêts é-
taient bien gardés, se demandera, non
sans surprise, quelle est la raison de
cet ensemble de mesures draconien-
nes. Quel ne sera pas aussi l’étonne-
ment de nos compatriotes de la pro-
vince de Québec et des autres pro-
vinces qui, témoins de nos luttes sco-
laires, n’ont que de la vénération pour
des hommes comme Genest, comme
Belcourt, comme Bélanger?”
En effet, la surprise est grande et
douloureuse, mais à l'extérieur la vé-
nération n'en sera que plus grande
pour ces chefs méritants qui ont été
victimes de l'intrigue et de la trahi-
son, de l'ingratitude et de la jalousie.
Un ‘nouveau journal paraîtra à
Londres en mars. Ii fera la guerre à
la presse de Rothermere et de Beaver-
brooke. 11 sera sous le direction de
Edgar Wallace, auteur de romans po-
liciers et visera à un million de cir-
aux, réunions de l'éxécutif général” culation.
Î
Ide 5,000 depuis un an.
Dans Ina maison dévastée, il faut. SUV
d'abord remettre en place les fonda- $
tions, c'est-à-dire les âmes, ct cela
fait, il faut reconstruire la maison
tout entière, la maison familiale et
la maison nationale. Tant vaut la d
famille, tant vaut le pays. °
Mer GIBIER.
LODOODYODDODTOOTDDHOSOOTO
DOÉTO
Abonnements Canada, $2; E.-U., $2.50; Europe, S3%°
“No 11.
L'AUTONOMIE DE L'INDE
Un gros événement.—L'Inde au rang des Dominions!
—Amnistie promise aux prisonniers politiques
LONDRES.-—-La conférence indien-
ne de Ja table ronde vient de se ter-
miner par une séance plénière solen-
nelle à laquelle le premier ministre
MacDonald a déclaré que le cabinet
britannique approuve le projet de
fédération selon le désir de la con-
férence.
Le premier ministre à déclaré de
plus que l'amnistie sera accordée aux
prisonniers politiques si l'on cesse
l'agitation.
La législature fédérale se compo-
sera de deux Chambres: la Chambre!’
haute ou Sénat qui comptera 100 ou F
150 membres et où seront représentés] #
et l'Inde britannique et les Etats in-|:
diens, et une Chambre basse de 250:
membres élus pour cinq ans. Ii faudra] *
pourvoir, surtout à la Chambre basse, à
à la représentation de certaines mi-|:;
norités, les Indiens chrétiens, lesl«i.
Européens, etc. Pour assurer au Ca-!
binet plus de stabilité, on stipuierait|
qu'il ne serait forcé de démissionner|",
que lorsqu'un vote de non-confiance|
serait donné par les deux-tiers des}
membres des deux Chambres siégeant |
ensemble. %
Une date_importante Fi:
La conférence marque une datel.r
dans l'évolution de l’Empire britanni- |:
que, une date plus considérable qu’on |
ment un des documents historiques | n'osait le prévoir: même si les débats| |
du Commonwealth britannique, re-|de la conférence ne devaient aboutir |;
connait franchement aux Indiens le|à aucun résultat législatif immédiat. |
droit au “self-government” excepté en| En Angleterre même, le mouvement hi
ce qui concerne les affaires étrangères en faveur d'une plus large autonomie
et la défense. semble rapidement gagner du terrain. |.
La constitution
Le rapport de lord Sankey, chan-
celier de Grande-Bretagne affirme
que, sous certaines réserves, la res-
ponsabilité du gouvernement fédéral
de l'Inde reposera à l'avenir sur les
Indiens eux-mêmes.
Ce rapport, qui deviendra probable-
Les Fermiers-Unis en convention
Ler Fermiers-Unis de l'Alberta
comptent actuellement 18,105 mem- |
bres. C’est une augmentation de près
Plusieurs résolutions furent pré- |:
sentées concernant la stabilisation du
prix du blé à $1.15 le boisseau, à Fort
William, l'application d'un morato-
rium dans la province afin que les
L'ouverture de leur convention an-\fermiers ne soient pas obligés de
nuelle a eu lieu mardi. D'importantes |quitter leurs fermes, pour insolvabi-
questions furent soumises à l'étude. lité.
L'institution d'un cartel cent pour| On a préconisé la disparition du
cent, l'établissement d'une banque système économique actuel en lui
dirigée par le cartel conformément à |substituant un système de production:
l'acte des banques, furent discutés. Fe vue de l'usage et non du profit.
Nouvelles Diverses! “Revue de l'Université
d'Ottawa”
Joseph Lebrix, fameux aviateur| Le-premier numéro de la “Revue de:
français, et son mécanicien, M. Doref, |j'Université d'Ottawa” vient de parai-
ont échoué dans leur deuxième ten-|tre
tative de briser le record de longue! &ges 125 pages de texte nettement
envolée et d'endurance lorsque des imprimé sur beau papier en font un
vents excessivement violents les ont quasi volume d'allure grave comme il
contraints à atterrir. convient à des études sérieuses. :
Organe de culture supérieure, cette
La ville de Louisbourg, NE. peut | revue universitaire en explorant les |:
être citée.comme l'endroit idéal pour immenses domaines de l'Ecriture le
les gens qui aiment à vivre en paix.|Sainte. de ia Théologie, du Droit ca- ‘
Durant l'année 1930, la police n’a pas nonique et civil, de l'Histoire, de la
opéré une seule arrestation pour dé-|Philosophie, des Sciences et des Arts, :.
lits quelconques. La prison du comté |se propose de parler le moins possible
n'a pas vu, dans ses murs, un citoyen|“à des hommes abstraits et pour des
de Louisbourg, depuis dix ans. Et, pas | mondes irréels”. ; 27
de magasin de liqueurs en cette ville:| Publiée dans la capitale du Cana-
un plébiscite sur cette question s’est da, elle est bien placée pour servir de :
montré défavorable à son égard. “tribune où parler à toutes les pro-
vinces’”” Fee
Les habitants qui ont élu domicile! Après le mot d'introduction par le !
dans les régions glaciales du nord nelR. P. Georges Simard, OM, direc?
seront plus, désormais, plongés dans |teur de l'Ecole Supérieure, ce premier :
le silence traditionnel de l'Arctique. !numéro contient d'importantes études :
En effet, à cause de la présencé de[signées par Mgr Villeneuve, l'hon. !
postes émetteurs radiophoniques, éta- | Rodolphe Lemieux, sénateur, lhon. |
blis dans le nord par le gouvernement |Thibaudeau Rinfret, juge de la Cour ;
fédéral, ils peuvent écouter les diver- Supérieure, les RR. PP. Donat Poulet
ses émissions de la radio que leur
et Arthur Caron, O.MI, professeur à
irradient les postes situés à Churchill, [l'Ecole Supérieure. Une vingtaine de
à Chesterfield Inlet et à Coppermine. |
el
'
4
—s
pages sont consacrées à l'actualité, la |
. lchronique universitaire, la bibliothe-.
La date de l'ouverture de la pro-[que, la partie documentaire. ,
chaine session fédérale reste toujours] La Revue paraitra tous les trois
incertaine. D'après les dernières ru-!mois sous la direction des Oblats de’
meurs, elle serait fixée à la première | l’Université, ‘ *
semaine de mars. La préparation du| Le prix de l'abonnement est de $2
programme pour la session et l’at-|par année. :
tente de l’arrivée du nouveau gouver-
neur-général seraient, dit-on, res-
ponsables de cette ouverture tardive
de la future session.
“Northwest Review” .
Quarante-cinq années au service de
la cause catholique dans l'Ouest, tel
est l'anniversaire que célébrait ré-
cemment la “Northwest Review”, ex- “:
cellent hebdomadaire de langue an- :
glaise, fondé sous Mgr Taché et publié
par l'oeuvre de bonne presse de Win-
nipeg. - F4
“Pendant la plus grande partie de
sa longue existence, la “Northwest ÿ
Review” a .été le seul journal catho- fi"
lique de langue anglaise de l'Ouest,
écrit M. Frémont. C'est par elle sur-
tout .que le public anglais est tenu au
courant des activités des groupes ca-
tholiques de notre immense rëgion.
Aussi son nom est-il .avantageuse-
ment connu à travers tout le Canada.
La largeur d’esprit dont elle fait preu- H
ve dans les questions de langues et à
de nationalités n’a pas. peu contribué
à maintenir la bonne entente..entre #1
les catholiques de différentes origi- ‘À
nes.” :
Ça va mal en Angleterre. Les ma-
nufacturiers de coton du Lancashire
ont fermé leurs portes et plus de
250,000 tisserands sont, derechef, sur
le pavé. La fermeture de ces manu-
factures a été causée par le refus des
conditions faites aux délégués des
tisserands. Cette grève est plus sérieu-
se encore que celle des mineurs gal-
lois.” É ;
Le ministère travailliste a fait des
efforts louables pour prévenir la crise
mais n'a pas réussi. Ces tisserands
ne veulent pas, comme le désirent
leurs patrons travailler à la fois sur
huit métiers à tisser au lieu de quatre.
Jls soutiennent que ce nouveau systè-
me de travail augmentera tout sim-
plement le nombre des chômeurs,
alors qu'il est urgent que chaque
homme ait de l'ouvrage.
jo
Èt
; tel
È
Le gouvernement anglais encourage| Nos plus sincères félicitations et nos il
une publicité dont l’objet est d'inviter | meilleurs voeux. | | fi
les Anglais à donner ‘leur préférence a
à des articles ouvrés. en Angleterre. Paroles courageuses et ä
Mais un député de l'opposition a dé- opportunes . a
couvert et prouvé que certaines étam- fi
Parlant au banquet d'adieu de M.
Ferguson, à Toronto; M. Arthur ©
Sauvé, ministre des postes, 8 donné
un salutaire et courageux avertisse- &
ment à certains.éléments de son parti. .
“La province ‘de: Québec, ‘dit'"M.:i
Sauvé, continuera à assurer la victoire?
à notre parti, si elle sent. qu’elle: a.
[chez ‘lui, dans ‘toutes: les :provin
fédérées, des associés qui .lui.:son
franchement sympathiques et .respec
A San Francisco, au congrès -de[tueux de ses : traditions, ‘loyalemé
métallurgie qui aura lieu le .16 tévrier |disposés à’ rendre, réellement» justi
prochain, on'ekhibera une balance qui|à cette. partie de: la: popülati
pourra peser même un vingt-huitièmé |les ancêtres furent les bio
d'un”dix-millième. Natürellement,.cet-|toutes les .partiés- du Canad
te.balance ne-servira pas à peser les | l'Amérique”. ‘ -
éléphants." + A bon entendeur,
pes et dessins utilisés dans cette cam-
pagne ont été fabriqués à l'étranger.
Où est la logique dans tout cela?
Les fêtes commémoratives du tri-
centenaire dela fondation du Massa-
chusetts, qui ont duré toute une an-
née et ont coûté environ -$1,700,000,
ont attiré au moins 9,916,220 hommes,
femmes et enfants. .
|
n
\
“PAGE 2. | : ra. SURVIVANCE ri ——_——"
La véritable distinction |; LE PAPE ET LA. PAIX
Dès l'origine de l'Eglise, l’apôtre saint Paul rappelait aux Un article du “Courrier des Etats-Unis”
‘chrétiens de son temps le grand devoir de la modestie: “Je veux, = -
fait, que les femmes avec une tenue décente se parent honné-| Crest une chance inespérée, non peut-être plus difficile, pour enraciner
F Ltement et sagement, non pas de vêtements coûteux, mais de\seujement pour la chrétienté, mais|cette paix dans le coeur de chacun| je cardinal Rouleau nomme les
{bonnes oeuvres, comme il sied à des femmes qui professent 12 | our le monde entier, que le règne de|de nous. Ce Dieu-là est descendu sur| Lembres du conseil de l'Académie
ÿ ‘crainte de Dieu. “Mulieres in habitu ornato cum verecundia et “
Pie XI dans ce petit Etat du Vatican|la terre afin de protéger ‘ces faibles canadienne St-Thomas d'Aquin.
à. | sobrietate ornantes se,” etc.” (I Tim., 2, 9). Cette direction de la qui, comme un’ phare, rayonne sur|et ces petits”, que la loi nationaliste q
première heure établissait pour toujours une distinction mani- notre civilisation. D'une lumière spi-|—loi païenne—tend à asservir aujour-
4 feste entre les disciples du Christ et les sectateurs des fausses! ,jtuelle, s’entend. Une lumière qui, |d’hui comme par le passé. :
# divinités. Aux fidèles elle enseignait à fuir les recherches et leS|,.,, de haut, se réfléchit sans se| En ce discours familier précédant,
L + extravagances du luxe pour observer dans habillement 1a ME-|Géformer sur le plan des âmes et|nous lespérons, une de ces fortes
; sure indiquée par une raison droite et prescrite par l'idéal de même en celui de l'organisation so-|encycliques, dont il ä coutume, Pie
ï ‘perfection apporté par le Christianisme. Si les excès dans la |cjjje, qui tient beaucoup à l'ordre ma- | XI nous accorde un avant-goût de sa
{toilette et l'attache désordonnée à ces vanités sont une cause tériel. doctrine de la paix. Nous ne saurions
# de péché et un principe de corruption sociale, la modestie, qui S'adressant l’autre jour au Collège trop admirer, et nous aimons suivre
s'accompagne d'humilité, de modération et de simplicité, est une | {es cardinaux qui étaient venus lui|ses indications tendant’ vers la tolé-
} source de vertus en même temps qu’un modèle achevé de bon apporter leurs voeux, Sa Sainteté a |rance universelle. Le pape distingue
goût et d’élégante distinction. | . prononcé, à propos de la paix, des [entre le “nationalisme égoïste et dur”
S E. le cardinal ROULEAU. paroles judicieuses et nécessaires, qui {d'une part et, de l’autre, “le patriotis-
ont trouvé aussitôt un écho plus que |me véritable et sincère”. Et il a, une
i - sympathique dans la presse améri- [fois de plus raison. Le “nationalisme
À Z ‘ icaine de tous les partis. Pie XX ne |égoïste et dur” tend inévitablement à
i ’ Un témoignage protestant voit les choses ni sommairement, ni|la guerre; il est agressif, il est jaloux,
’ superficiellement. Le souverain pon-|il est menaçant, il est belliqueux. II à
i tife ne se contente pas, pour la paix, conduit au désastre les nations et les
i L'oeuvre des missionnaires catholiques au Japon (d'un sentimentalisme aussi fade que empires de proie; cette sorte de na-
; brumeux. Il perse à la manière de |tionalisme a été récemment la cause
faire passer la loi du “Prince Eternel” |de la chute retentissante des Habs-
E TOKIO.-—Dans le “Japan Mission Year Book” de 1930, an-|dans nos affaires transitoires. Et ce |bourgs et des Hohenzollerns,
L nuaire des missions protestantes du Japon, récemment paru, On n'est pas commode, on peut le dire! Or l'hégémonie, pour la politique
£a pu lire un article fort remarquable sur l’activité de l'Eglise [sans hésiter. Malgré certains discours [extérieure des peuples, correspond
À catholique dans l'empire. Après avoir reconnu les difficultés |alarmistes, qui nous viennent d'au |toujours à un despotisme intérieur et
i qu ’elle rencontre dans ce pays, l’auteur de cet article écrit: “Mais |delà les Alpes ou du fond des steppes [en est la conséquence. Cette hégémo-
til y à des éléments de grande force, dans l’organisation catho- |moscovites, on répugne à penser que |nie méprise “les faibles et les petits”;
À lique. L'un est le caractère de son personnel missionnaire, de |des gouvernements puissent être assez |et c’est d'après ces atroces méthodes | ‘
‘+ plus.en plus cosmopolite et complètement consacré à son travail.|fous ou assez méchants pour complo- jque la Belgique fut envahie pendant
ii L'autre est la souplesse de sa méthode. Les institutions d'éduca-|ter, sciemment, consciemment, déli- la Grande Guerre—mais David est
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1la famille que de faire oeuvre de conversion individuelle. Il estlimpossible, d'établir une paix perma- let exaltavit humiles”. Il a renversé
‘à remarquer qu'une jeune fille ne peut être admise au baptême |nente, aussi longtemps que prévaudra |les superbes et il a exalté les humblés
…., sans une attestation signée de son père ou de son tuteur, d'où il|un nationalisme égoïste et dur au lieu|—qui, d’ailleurs, ont montré qu'ils
sa résulte qu’elle ne sera jamais donnée en mariage à un non-|d'un amour de la patrie véritable et | savaient se comporter en héros.
‘:} catholique! sincère, aussi longtemps que la haine; Quant au vrai patriotisme, le pape
Si _ et la jalousie règneront au lieu de la|le bénit. Il est essentiellement chré-
bonne volonté, le soupçon au lieu de|tien. La patrie n'est pas une idole à
Les pa S représentés au Vatican la confiance fraternelle, les ambitions [la moloch; elle est la mère des mères. les Huot,
Y d'hégémonie et de domination, au lieu|Le meilleur de nous, nous le tenons —Instruction du Concile sur l'indé-
du respect pour les droits des faibles |d’elle. Mais cette ‘“Almissima mater” pendance du vêtement féminin.
» . et des petits.” Le nous apprend pas la haine; ainsi — 28 —
11 ambassades — 24 légations En vérité, le souverain pontife, en |que notre mère individuelle, elle nous] —A Paris, 2e eongrès de l’Union in-
d —_—————— parlant de la sorte, s'adresse non |conseille l'amour; elle prépare ses fils, ternationale des avocats, 18 pays sont
CITE DU VATICAN. seulement aux clercs, mais aux laï- ciSyens d'un seul pays, à être les représentés.
Habi
ques, non seulement aux chrétiens, —A Madrid, le général Primo de à its et costumes
œ Nu 5,
rides membres du Nue diplomatique accrédités par le Saint | mais à toutes les races civilisées. T1 est|tions. Et si la guerre lui est imposée, | Rivera, dictateur, donne sa démission. “TOUT FAIT
‘Siège enregistre la présence de trente-six missions au lieu de | catholique dans le sens ."“romain” etlelle crée des soldatè-irrésistibles, tels
viets du général russe Alex. Koutepoft.
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4 ? . : : 3.06 —qualité supér <
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‘1 de Malte = dé Saint-Domingue. | Premier ministre de la | Boycottage de la Russie |au public canadien deux ouvrages que MEUBLES NEUFS = À PRIX MODERES =
. D'autre part, le Souverain Pontife vient d'élever l'inter- | Roumanie LONDRES. Le journal catholique . ru a cocuene comme ou PEU USAGES = Spécialité: Portraits de noces, de famille, etc. E
3 Inonciature de Haïti au rang de nonciature et d'instituer, en| BUCAREST.—Le comité exécutif du | "The Tablet” demandait aujourd'hui rene Fr u genre: ‘La Vie en|f pour salle à éiner, chambre ||E THE SIGERIST STUDIO 5
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| 2 | à Panama | dressait non seulement aux catholi- tion nettement canadienne, par Le sujet F t i hers © brochets, perches, etc. etc. — Foi de en
ques mais à toutes les dénominations | 4 S0n interprétation; une originalité urnisn L RIAUR Mrs J AMES JONES e.
L Dipl € tholi PANAMA. — Le gouvernement de | religieuses. AÉRoEIARIe; Une ANUS CEST Er Ace Edmont 3 et 4 7 ‘raRCHE à POISSON DE LA VILLE ee
1P omates Ca O iques y Panama a été renversé par une révo- captivante; une haute distinction de VE: AS PEL moon È È ‘ ZA
ons Vue lution et une junte militaire a style et un souci de beauté littéraire POODOODDPDODOOOOOODODOODPDDOPOODEPREEOEDERE € FEIGY
EE ET
le pouvoir: Ravages des communistes let artistique digne de nos meilleurs
La majorité des membres du corps diplomatique à| Après une consultation qui el SHANGHAT, Chine, — D'après les |éCrivains canadiens. Louis Dantin si-
A Washington sont catholiques pratiquants Re es le . ie chiffres compilés par la presse indi- [Se depuis de dec vites mes ne
A ‘Æ utionnaires, le premier ministre de gène, les communistes et les bandits nos revues et Journaux canadiens, des Ci x cé 2 29 5
if — | Panama, Je président Aroemens [ne je go nnnine et es bandite qe de critique de conception et Nous souhaitons à la “Survivance” nos meilleurs
Le Suivant la liste rédigée par le département officiel de|nomma le Dr Harmodio Arias, pre-
l : 130,060 personnes et détruit Ges pro-[e*Pression neuves et vigoureuses.
Washington, sur les 420 membres du corps diplomatique, avec |mier ministre, lui donnant toute liber-
LUS LE L
priétés évaluées approximativement à |S0n Ouvrage, “Poètes” de l'Amérique
voeux de succès dans la belle oeuvre qu’elle
Lleurs épouses, de cette ville, 236 sont catholiques. té de former un nouveau cabinet. [$100,000,000 cette année. française, lui a conquis désormais une :
Des missions diplomatiques européennes, les Etats suivants k RTS EE réputation de juge avisé et sûr. “La poursuit. | '
‘ne comprennent que des catholiques: Le Mexique a 28 Etats | Vie en rêve” manifeste peut-être des :
La France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, l'Autriche, le] MEXICO.-La Chambre des dépu- Les Juifs en Russie qualités supérieures, Ici c'est non seu-
lement l’artiste-arbitre, c'est artiste
vivant, incarnant l'idéal littéraire et
artistique dont il s'est fait l’apôtre
fidèle. Les “Contes de Noël” que l’ou-
vrage contient, malgré leur venue
tardive, sauront ressusciter les heures
mystiques de la messe de minuit et
‘prolonger les traditions que nous ra-
mène chaque fin d'année.
“& l'Ombre de l'Orford” par Alfred
Desrochers, est le premier volume de
poésies d’un jeune maitre. M. Des-
rochers a déjà réuni ses poèmes en
plaquettes pour les distribuer, à ses
intimes. Mais ses amis, grands indis-
crets, n’ont pu retenir leur admira-
2 : tion. Et la “Librairie d'Action Cana-
Il vient de paraître, à Paris, un livre} (Dr I. Tilliez). Comme il s'adresse à dienne-française”, toujours à laffût
depuis longtemps attendu par les|des “non-médecins” les ‘termes du|des meilleurs ouvrages, mérite des fé-
missionnaires, les arpenteurs, les in-[t®xt, tout en demeurant .scientifi- jicitations pour avoir pris l'initiative
génieurs, tous ceux enfin qui com- es ; “es an de façon à être | d'assurer à celui-ci .une large diffu-
mandent aux avant-postes de la civi-| 1, ca a. ë ; Sons l'Ombre de lOrford”, sans re-
lisation, C'est un “Bréviaire Médical” es de ee. aux maladies | chercher la publicité, a fait son tour
(1) de plus de sept cents pages, orné S e seul qui, dans son |de presse et mérité les appréciations
dé -nombrelses :eraqures et de. dan sn SROPHABeERIT moins au les plus flatteuses de la critique offi-
|ches en couleur, véritable compen- an De il décrit surtout les cielle. Dans son récent recueil d’his-
diumde toutes les notions médicales MR fn Ses On yli\toire HURrAUE, Mgr Roy consacre
indispensables à un blanc vivant éloi- rs À AREoNE et: le deux pages d'éloges à saluer 1 venue
gné des centres médicaux. Quiconque 1 Die né use RE Se aù jeune poète.
* lest doué de quelque expérience médi- FR autres maladies qui se ren- ‘Qu'il s'agisse de méditation, écrit-
cale y trouvera la description vivante a fus nn. climat. Tout le il, où de retour sur soi-même; -qu'il
des maladies usuelles, de la thérapeu- a 2. renferme pour les Ca-: s'agisse de AÉSGHIBLIOE purement ob-
tique simplifiée et rationnelle de fa- Ed eo e pratique et, jectives, où dnerpréanons de la
con à pouvoir soigner efficacement de ne = e des nee très nature; qu'il s'agisse de peindre une
dans un but d'apostolat, de simple . ite, + eur sera facile d'arrêter. scène rustique de 1 campagne cana-
humanité ou pour obtenir un mexi- He iagnostic et de prescrire le remè- dienne, le poète s'y applique avec un
mum de rendement de la main d'oeu-| 2 EONC trés sQr, Ha sene SIEU de: 1e rés:
Le: | | ‘Dans nos régions arctiques, nosilité, une vigueur d'expression et de
: camps forestiers éloignés et partout |coloris qui en font l'un' des artistes
où, malgré l'avion, les secours médi-|les plus puissants de notre poésie, Et
caux sont absents ou difficiles d'accèsice qu'il faut louer surtout chez lui, |
le “Bréviaire Médical” s’imposera dès |c'est une originalité d'inspiration qui
qu'il sera connu. Les exemples de son | va chercher dans la vie du poète aussi
utilité ne manquent pas. L'été der-|bien que dans les choses qui l’entou-
nier encore, le R. P. Duchaussois, |rent des impressions neuves, des sym-
O.MI, l’auteur célèbre de “Aux Gla- |boles ou des images qu s AIRE exac-
ces Polaires” qui a suivi à Lille les tement sur Ja réalité.
cours qui sont en quelque sorte le| M. Alfred -Desrochers pourrait bien
fondement du “Bréviaire” eut maintes être! à l'heure qu’il est, notre meilleur
fois l'occasion,, au cours de son voya- poète.”
ge de.6,500 milles dans l’Extrêéme-| Voilà un témoignage qui nous as:
Nord, de soigner lés missionnaires, ses | pense, certes, d'insister.
confrères et les indigènes. Grâce à sa| “La Vie en rêve” et “A l'Ombre de
science il réussit même à. sauver Ja]l'Orford”, ‘présentés dans ‘une toilette
main d'un Esquimau de l'Ile Victoria originale et dist'nguée, comme l'édi-
qui avait été” Bropee par un chien. teur M Albert. Lévesque, a pris’ désor-
: mais ‘l'habitude. de le faire, se vendent
Hréviaire Méalcs! : à Tusage chacun. ‘$L.00. dans toutes les. librairies :
“ME onriaires et ‘des . :Coléniaux, bien assorties et. 8: la: “Librairie. d'Ac-.
180 Prêts “Paris. “Prix, lon” canadienne-français ni 5; Tr
TIRE . *Séb Denis, Montréal,
Portugal, les Républiques irlandaise et lithuanienne. D'autre |tés, à sa séance de clôture, a créé un| Si l'on en croit les statistiques off-
part, dans les corps diplomatiques ci- après, nous notons des |nouveau territoire au Mxique en di- |cielles publiées par les Soviets, il y a
.H catholiques: Grande-Bretagne 15, Allemagne et Hongrie 4, Tché-\visant en deux territoires séparés le |ectuenement en Russie 2,800,000 Juifs.
co-Slovaquie et Pays-Bas 2, Yougoslavie 1. ‘ iterritoire actuel de la Basse Califor- | De ce nombre, 21 pour cent.sont des
: De l’ensemble des 55 missions diplomatiques accréditées à nie. Ces territoires porteront les noms |employés, 25 pour cent des ouvriers,
1} Washington, 29 ont des chefs catholiques. Ce sont les ambassa-|de Territoire Nord de la Basse cat [21 pour cent des artisans, 12 pour
des de la France, du Pérou, du Mexique, de l'Italie, du Brésil, de fornie, et de Territoire Sud de Ja cent des industriels et 8 pour cent des
| l'Espagne, de la Belgique, du Chili; les légations de Portugal, Basse Californie. Le Mexique a main- |agriculteurs. Le nombre. des salariés
d'Uruguay,. de Hongrie, de Colombie, de Panama, d'Autriche, de | tenant 28 Etats, 1e s'élève à 500,000.
Re de la République Dominicaine, du ‘Guatémala, de!
YHonduras, de Bolivie, de Costa-Rica, de Lettonie, de l'Equateur, |
de l'Irlande, de Pologne, du Nicaragua et de Yougoslavie.
Les pays suivants sont représentés par des chargés d’affai-
res catholiques: le Chili, Haïti et le Paraguay.
Ajoutons à ce tableau que, jusqu’en février dernier, lambas-
sade britannique était dirigée par un catholique sir Esme Howard,
ét aussi que si le représentant du Japon n’est pas chrétien, sa
| femme, une ancienne élève des Soeurs françaises en son pays,
est aussi de religion catholique. Il en see de même de la femme
| du ministre de Chine.
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L'idée du “Bréviaire Médica}”. a
pris naissance à l'Exposition Médicale
du Vatican, en 1925, alors qu'à la
suggestion de S. S. le Pape il fut dé-
cidé d'instituer des cours de méde-
cine pour les missionnaires et ‘leurs
collaborateurs. De la pratique de cet
enseignement, confié à la Faculté libre
de médecine de Lille, est sorti le
“Bréviaire Médical” rédigé par un
groupe de professeurs spécialistes,
.L'ouvrage est divisé en neuf grands
‘[chapitres qui sont: Anatomie (Dr H.
Billet); Bandages (Dr A. Besson);
Pathologie Chirurgicale et' petite chi-
rurgie . Or L. ‘Courty); Notions ‘de
Re Pédiatrie. (Dr H. ‘Deherippon);. Me:
decine” générale (Dr H: ; D'Hour); - -Me- |.
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Cr
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Nous sommes très reconnaissants envers l’Imprimerie la
“Survivance”, Limitée, pour la marque de confiance qu’elle nous
a témoignée en nous confant le contrat général de cet édifice.
C’est avec grand plaisir que nous lui offrons nos sincères félici-
tations pour l'acquisition de ces superbes bureaux de rédaction
et d’un atelier aussi vaste. É
Nous profitons de cet occasion pour réitérer la cordiale
« invitation que l’Imprimerie la “Survivance” à faite à tous les
délégués au Congrès de l’A.C.F.A., lors de leur prochain séjour
à Edmonton: Visitez cet édifice.
J. P. DESROCHERS
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Nous offrons nos félicitations aux
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directeurs de la “Survivance” à
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leurs nouveaux ateliers. ;
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22 JANVIER 1931\
‘Grand anniversaire
15e centenaire du concile dEphèse
| “CITE ‘DU ‘VATICAN —Le juinsiémies centenaire du concile
‘À d'Ephèse èuquel fut promulgué le dogme de la double nature
j du Christ et de la maternité de la Vierge Marie sera commémiôré
ÿ à Rome cétte année, suivant le désir de S: S. Pie XI. Le Pontife
‘a écrit au cardinâl Sincera, secrétaire de la Congrégation des
À églises” orientales, Pour le charger. de Yorganisation de la céré-
#
$
Haine satanique
Les Soviets détruisent la cathédrale de Tiraspol
BUCAREST. Des soldats soviétiques ont entrepris la démo-
lition de la cathédrale de Tiraspol, sur la rive russe du Dniéper,
isans tenir aucun compte des nombreux fidèles qui, agenouillés
ë dans. la neige, psalmodiaient leurs prières.
LA 4 Finalement, ces fidèles, outrés par le spectacle de la destruc-
à. a x tion des saintes icônes et des objets religieux, dont cette solda-
‘itesque brutale faisait un feu de joie, se précipitèrent sur ceux
fau ils considéraient comme des malfaiteurs.
54 La cavalerie, tenue en réserve, se montra alors, sabre au
Ficlair,: les cavaliers se précipitèrent sur la foule, ‘frappant impi-
3 ftoyablement, à coups de plat de sabre, les malheureux fidèles
iqui S ’enfuyaient en criant.
1 De la rive roumaine, on pouvait assister à ces scènes hon-
teuses, et voir la pépulation, prise de panique, fuir devant les
soldats à cheval.
ne Les Soviets se proposent d'élever sur les ruines de la vieille
:lcathédrale, des bâtiments municipaux.
ñ
Dernier message
du gouverneur
:L’encyclique sur le mariage
“la dernière encyclique a été rapide-
ment disséminée dans le,monde.
OTTAWA.—A la veille de son dé-
part pour l'Angleterre, lord Willingdon,
gouverneur-général du Canada adres-
sa un message à toute la population
du pays.
CITE DU VATICAN.—Les autorités
fiu Vatican sont fort satisfaites de la
ce publicité faite à l'encyclique
du Pape au Canada et aux Etats-
Unis, a déclaré Mgr Pizzardo, sous-
secrétaire d'état papal.
Les preuves de l'intérêt général
borté aux déclarations du Pape, et le
it que son message a été publié
june façon aussi complète par les
journaux d'outremer, sont une source
fe grande satisfaction pour le Saint-
père.
i Les personnages de l'entourage du
atican ‘disent que cette encyclique a
“ôté disséminée dans le monde avec
Slus de rapidité qu'aucune autre dé-
laration antérieure du Pape.
“Nous sommes arrivés ici, à peu
près inconnus, dit le gouverneur. Par-
tout, cependant, nous avons été ac-
cueillis comme des amis, soit à Otta-
wa, soit à Québec. La première fois
que je vins parmi vous, je vous fis
part de la devise que je m'étais don-
née pour mon terme d'office au Ca-
nada. et qui se trouve toute entière en
un mot “Coopération”. Permettez-moi
de garder confiance que la coopéra-
tion sera votre principale inspiration
dans l'avenir.”
à
À
a
2
4 Etat financier du village de Legal
POUR L’ANNEE FINISSANT LE 31 DECEMBRE 1930
D
RECETTES
alance en Banque et argent en main le 31 décembre 1929
axes municipales générales, courantes $835.51, arrérages $209.09
axes d'affaires, courantes $276.21, arrérages $55.77
rais sous l'acte du recouvrement. des taxes
$ .142.82
1,044.60
331.98
18.58
ommission sur collection des taxes municipales. 3.717
ommission sur collection des taxes scolaires... 11.41
mprunt à la Banque Canadienne Nationale... 600.00
uTplus réalisé sur vente d'immeuble pour les taxes. 38.46
payé transport de déchets au terrain des vidanges…. .50
bayé destruction des mauvaises herbes... 1.31
“oteaux téléphoniques vendus... 4.50
ihèque CanCeIlé..................... 3.00
ouage du coffre-fort à cinq districts scolaires. 50.00
emise pour item chargé deux fois... 6.10
axes supplémentaires, courantes $59.72, arrérages $12.01. 71.78
Kaxes scolaires collectées (moins commission) An eres 216.82
fhèques non entrés au 31 décembre 1930... 151.46
FE CREER
F $2,697.04
FA DEBOURSES
Fhèques non entrés au 31 décembre 1929... S 85.32
.aicalairé au sec.-trés.: $240.00, à l'auditeur $10.00.. 250.00
tfimbres, imprimés et papeterie... 33.95
rais sous l'acte du recouvrement des taxes 14.18
épense pour élection... 3.00
change sur chèques 45
épartement d'incendie $67.52, Constable $355.717. 423.29
ureau de santé... ses 9.51
ssistance aux indigents $8.75, pension du vieil âge $10. 18.75
férét sur billet... 46.00
Kravaux publies, rues $107.60, trottoirs 549447... 602.07
fumières pour les rues... 388.20
essages.. téléphoniques... .50
ublication de l'état financier dans la “Survivance’”...................… 13.50
axes supplémentaires payées au Dépt. des affaires FANACIDAIES 67.27
axes scolaires payées au District scolaire No 1738... 216.82
alance en Banque $449.26, argent en main 57497... 524.23
$2,697.04
S 393.17
… 495.56
460.00
8.36
.20
515.84
quipement pour constable $63.95, pupitre $30.00 93.95
axes supplémentaires non collectées... 24.13
alance totale de fonds en fiducie.…........................................ 131.06
offre-fort $225.00, trois engins chimiques à incendie $350.00........... 605.00
$2,782.97
PASSIF
Ffhèques non entrés le 831 décembre 1930... $ 151.46
ntant emprunté... … 1,175.00
axes ‘supplémentaires non collectées... 2443
axes supplémentaires .dues au Dépt. des affaires municipales. 6.14
srplus: de l'actif sur le PAST ne LR RSS nb D dose SE PA Ra 1,426.24
l $2,182.97
| ETAT DES TAXES MUNICIPALES :
TR TT ON D SP RE IE $40,855.00
… 14,700.00
44,402.00
$1,188.65
444.02
462.84
50.57
$2,146.08
in: courantes collectées
ï prérages collectés...
‘Bcomptes sur taxes ‘courante È
à ETAT. DES TAXES SUPPLEMENTAIRES
: Levée de.2 millièmes sur LEVEE COURANTE Montant non
évaluation .égalisée à 1% millième collecté au
à me de $35,800.00 dass le $ 31 déc. 1929
#140,855, 00 $7L60 : $75.91 $18.40
Je.
Ê endéé Montant . ‘Total Exemptions Total non
} Fou total collecté au et collecté au
l fa 1930 dû 31 déc. 1930 . cancellations 31 déc. 1930
; 151.55 : ). ‘ $71.73 $0.00 $24.13
S
5 à Total payé Balance due a À
Ë ections de l’année : au Dépt. sur collections à
3 précédente durant l’année 31 décembre 1930 :
o cu ce : ‘#67. 27 $4.46-
2 ,
Vérification de l'argent en main
._ le 31 décembre 1930
Argent en main le 31 déc. 1930..$74.97
Moins dépôt depuis 31 déc. 1930 74: 97
Argent en main et actuellement -
Nil
. compté par moi
A était. i. 'auäition: des. comptes au Village de Legal pour l’année fiséint
631 décembre 1930, et j'ai comparé les dits comptes avec leurs pièces justifi-:
dives et je. ‘certifie que dans mon opinion le présent rapport financier est
ciparé: ‘conveñablement. et de manière à exposer un état véritable et correct
GB. affaires. financières du Village. conformément au meilleur de ma connais-
êice. d'après les'explications qui m'ont été donnéés et tel que ‘démontré. par
registres: L'information concernant: la statistique contenue en ceci a été
‘des se et:- : de où ces 7 DetQRE obtenues’ des
Fmbre. de. lots. taxés..
.Jgentés a vendu 11,500 peaux durant
: FReqUe de Ja citadelle.
.[30 septembre qui.se trouve la fin de
len':1931, le. soixentième : ‘anniversaire
Nouvelles
Canadiennes
WINNIPEG.—La session de la lé-
gislature du Manitoba s'ouvrira le 27
janvier. On étudiera probablement la
question du chômage, la diminution
des taxes, et la politique du gouver-
nement à l'égard du cartel du blé.
QUEBEC.—Quatre nouveaux collè-
ges classiques recevront un octroi de
$10,000: le collège des Jésuites de
Québec et le collège Bourget, les sé-
minaires de Québec et de Montréal.
M. David a fait adopter une loi, à
l'effet de porter le crédit de $265,000
à $350,000. La présentation du projet
de M. David a donné occasion à MM.
Houde et Duplessis de féliciter le se-
crétaire de la province: “On ne fera
jamais trop pour aider les maisons
d'enseignement”, ont-ils déclaré, en
substance.
MONTREAL.—Feu l'hon. J.-Léoni-
de Perrqn, ancien ministre de la voi-
rie et rhinistre de j'agriculture de la
province de Québec, laisse une suc-
cession globale d'environ $21,000,000
selon les rapports émanant de l'étude
où le testament fut rédigé. M. Perron
a laissé deux millions et demi aux
oeuvres et institutions de charité.
OTTAWA.—Le nouveau ministre de
France en Canada, l'hon. Arsène
Henry, est attendu à Ottawa dans le
courant du mois prochain.
MONTREAL.—48 firmes canadien-
nes, dont neuf de Montréal, enver-
ront des exhibits à l'exposition qui
aura lieu à Buenos Aires, du 14 mars
au 27 avril et qui sera. inaugurée par
le Prince de Galles.
HULL, P.Q.—La maison du Sacré-
Coeur de Hull, destinée aux retraites
fermées et ouverte en 1925 par les
RR. PP. Oblats, a reçu l'an dernier
1,346 retraitants, soit plus qu'il n’en
est venu au cours de chacune des
années précédentes depuis l'ouverture.
HULL, P.Q.—M. Joseph-Roméo La-
fond, ancien député du comté de Hull
à la législature, est décédé à la suite
d’une longue maladie. Il était âgé de
51 ans.
TORONTO—A l'assemblée annuelle
des actionnaires de la banque Cana-
dienne de Commerce, M. S. H. Logan,
gérant général, a prédit que l’année
1931 serait meilleure que l’année 1930
et que les conditions du commerce
s'amélioreraient.
._OTTAWA.—Un -des plus vieux ci-
toyens de la capitale, M. Eusèbe
Charron est décédé ici, à l’âge de 96
ans. Il laisse 107 enfants et petits-
enfants. M. Charron naquit à Papi-
neauville, PQ. et il avait conservé
toute sa lucidité d'esprit,
dernier moment.
TORONTO.--Les tramways de To-
ronto ont transporté sept millions de
passagers de moins en 1930, que äu-
rant l'année precédente, d'après un
rapport soumis par le président de la
commission des transports de Toron-
to. Les revenus ont de ce fait diminué
de $453,000.
TORONTO. — Le gouvernement
d'Ontario a terminé son année fiscale |
peu un déficit de $628,000.
OTTAWA. —La
NOUVELLES DE PARTOUT
L’inventeur de l’hydravion
meurt dans la pauvreté
Albert Stanley Janin, rival de
Glenn Curtiss comme inventeur Ge
l'hydro-plane, vient de mourir dans
le pauvreté à son domicile de Staten
Island. 1] était dans sa 5le année. On
lui attribue une centaine d’inventions,
dont quelques-unes servirent au gou-
vernement durant la guerre, et pour
lesquelles son unique récompense fut
les remerciements du président Wil-
son.
10 millions à rembourser
_La cour des sanctions nationales a
condamné Auguste-B. Leguia, .prési-
dent déposé du Pérou, et ses trois fils,
à rembourser au trésor public à peu
près $10,000,000. ;
Cette décision vint à la suite d'une
enquête de trois mois sur les onze
années du régime Leguia.
Savez-vous quelle est Ia
4e ville du monde?
D'après le dernier recensement de
la Chine, la population de Shanghai
atteint officiellement le chiffre de
3,144,868 habitants, la concession
française en comptant 434,807.
Shanghai est donc, après Londres,
New York et Berlin, la quatrième ville
du monde.
PRES EEE RP PE SP EE SP
Le plus ancien café de
Paris |
Le Café Procope, l’un des plus an- |
ciens et des plus typiques cafés de
Paris vient de fermer ses portes après
deux cent quarante-six ans d'’existen-
ce. Ouvert depuis 1684, il fut fréquenté
par Rousseau, Voltaire.
Marmontel,
Une élection qui a coûté
cher
Grosses fortunes aux
. Etats-Unis
WASHINGTON.—En 1928, il y avait
aux Etats-Unis 511, individus qui
jouissaient d'un revenu d’un peu plus
d'un million. Ce nombre est. de 227
plus élevé qu’en 1927.
Vingt-six individus ont un revenu
de plus de $5,000,000 annuellement,
parmi lesquels douze RAbienL New
York.
Du whiskey en pilules!
COLUMBIA, Caroline.—Le secrétai-
re l'Etat vient de refuser l'octroi
d'une charte de l'Etat de la Caroline
du Sud à une corporation désireuse
de s'organiser pour la fabrication de
pilules destinées à être dissoutes dans
de l'eau, pour constituer un breuvage
ayant le goût, la senteur, l’apparence
et surtout l'effet d’un bon vieux
whiskey écossais. L'Etat jugea ne
pouvoir donner l'autorisation de fa-
briquer des pilules pouvant donner
“l'eifet” du whiskey.
Le nombre des illettrés
au Portugal
Selon “O Seculo”, le nombre des
iHettrés au Portugal ne tend mal-
heureusement pas a diminuer. I y a
des districts, comme celui de Leiïnia,
qui compte 283,428 habitants, où 222,-
‘1508, soit 85 pour cent, ne savent ni
lire ni écrire. La proportion est de
81 à Castella Branco, de 80 à Bija,
de 79 à Bragance, et partout ailleurs
de‘70 pour cent, sauf à Lisbonne et à
Porto, où elle atteint, d'ailleurs, les
chiffres de 56 et 47 pour cent respec-
tivement.
COILLOLOET COLE EPS PEL CEE mearniineenenentes |
à et là
Ci
La : même route, mais par:
les airs
- L'histoire se répète constamment et
lorsque, le 2 février, on inaugurera le
nouveau service postal aérien, entre
Winnipeg et Saint-Paul, on suivra la
même route qu'en 1862, lorsque l’on
commença à transporter le courrier
du canton Selkirk, au Manitoba, jus-
que dans l'est du Canada.
La population de PEtat de la
Cité du Vatican
ROME.—La ‘“Tribuna” publie les
résultats du recensement, au 30 no-
vembre, de la population de la Cité
du Vatican. Le nombre des citoyens!
est de 639 et se divise en 495 Italiens,
118 Suisses, 8 Français, 8 Allemands,
3 Espagnols, 2 Colombiens, I Ethio-
pien, 1 Norvégien et 1 Autrichien.
Parmi les citoyens ex-Italiens on|
compte 150 gendarmes pontificaux.
Parmi les citoyens d’origine fran-
çaise, on note Mgr ‘Tisserand, pro-
préfet de la Bibliothèque vaticane, |
NN. SS. Gromier et Ravanat et les
Soeurs de la Charité qui sont affec-
tés à l’église Sainte-Marthe.
Le record de Briand est difficile
à battre
PARIS.—Un record difficile à bat-
tre est celui que détient M. Aristide
Briand, ministre des Affaires étran-
gères dans le ministère Steeg. Il est,
en effet, ministre ‘pour la 24ème fois
et ministre des Affaires étrangères
pour la quinzième fois. En addition-
nant le temps passé au pouvoir par M.
Briand, depuis le 14 mars 1906, date
de ses débuts ministérids qui ne fu-
rent pas précoces, on arrive au joli
total de quinze ans et trois mois, dont
Fontenelle, Contre les ‘lms de guerre cinq années comme président du con-
Le conseil de la Ligue des Nations |Seil. Cela n’empéchera pas les Fran-
est à entreprendre une campagne qui
aura sa répercussion dans l'univers
entier, et dont le but premier est de
\faire cesser la réalisation de films de
Le sénateur Nye demandera que le
sénateur républicain Davis soit privé
de son siège par le fait que sa cam-
pagne électorale aurait coûté la som- :
me de $1,200,000. Davis n'a fait aucun
commentaire sur l’action qui le me-
nace.
Le deuxième centenaire
d’une ville du Texas
La municipalité de San Antonio se
prépare à célébrer avec pompe, en
mars prochain,
naire de sa colonisation.
Le Texas était alors sous la domi-
nation espagnole. Le gouverneur du
voyer au roi d'Espagne une invitation
officielle.
Un effet du tremblement
de terre en Grèce
Le canal de Corinthe en Grèce a
été fermé pour un mois en raison de
l'éboulement d’une masse de terre
après le dernier tremblement de terre.
Or pense qu'une deuxième masse ne
tardera pas à tomber.
Le blocage du canal a déjà eu lieu
le deuxième cente- |’
guerre. Cet appel a été étendu à tous
les peuples. On y révèle que les films
de guerre sont considérés comme
ayant pour effet de développer les
sentiments militaires, et peuvent de-
venir une source de discorde inter-
nationale.
L'incident du film “All Quiet on
the Western Front” a inspiré, dit-on,
ce mouvement de la part de la Ligue.
4,760 mots sur une carte
postale
Un Espagnol vient de battre un re-
cord, en écrivant sur une carte postale
4,760 mots, en dépassant de 1,173 le
jusqu’au | Texas a saisi cette occasion pour en- {chiffre atteint jusque-là par un Alle-
and
Un grain d'orge dans
l'oreille
Le petit Oren Studtell,
Oregon, qu’un inguérissable mal d’o-
reille faisait cruellement souffrir, sait
aujourd’hui que ce mal provenait d’un
grain d'orge germant dans le conduit
auriculaire, d’où un médecin finit par
le tirer. Ce grain avec son enveloppe
avait pénétré dans l'oreille lautomne
ville d'Ottawa alen 1918 et en 1928. Le pont du chemin | dernier, et l'enfant n'en avait ôté que
terminé son année fiscale avec un|de fer qui traverse le canal est intact. | l'enveloppe.
déficit de $150,000.
QUEBEC.—Le budget de “l'heure
provinciale” de radio a été porté de!
515,000 à $30,000. MM. Edouard Mont-
petit et Henri Letondal sont les di-
recteurs de ce service de radiodiffu-
sion.
MONTREAL.—De Ja boisson de
contrebande, bonne et mauvaise, ca-
chée dans des bidons à lait, des cer-
cueils, des boîtes de radio, dissimulée
sous des sapins de Noël, et transportée
dans des automobiles conduites par
des personnes déguisées en prêtres ou
en religieuses, a été saisie par les
agents de la Commission des Liqueurs
aux ponts conduisant hors de lile.
Cette boisson était destinée à la cam-
pagne.
MONCTON, N.B.—Au delà de 700,-
000 arbres de Noël ont été expédiés
aux Etats-Unis par la province du
Nouveau-Brunswick cette année. C’est
une grosse augmentation sur l'année
précédente. Le Canadien National a
transporté un demi million d’arbres
de Noël et le Canadien Pacifique
deux cent mille.
CHARLOTETTIOWN, LP.E.—L'as-
sociation des éleveurs de renards ar-
l'année 1930. On croit que ce nombre
sera dépassé de beaucoup, durant
l'année 1931. Il y a actuellement 107,-
500 renards en élevage, me la pro-
vince.
QUEBEC.—Le gouvernement a dé-
cidé de consacrer une somme consi-
dérable pour l'achat d'un bon nombre
de volumes, dont bénéficiera la biblio-
HALIFAX, NE montant total
des, ventes de la Commission des Li-
queurs de la Nouvelle Ecosse depuis
sa fondation le 18 août, à venir au
l’année fiscale de cette administration,
s'élève à plus de $60,000 d'après un
rapport de la Commission présenté au
premier ministre de cette province,
Phon. 7G- 8. Harrington.
TORONTO 1e La législature onta-
rienne ouvrira ses portes jeudi, le 12
février, a annoncé ici le premier mi-
nistre, l'hon. George S. Henry. On
croit: que la session durera six semai-
nes, pour ensuite être ajournée avant
Pâques, ALES
| OTTAWA-—On céiéi célébrere. au Canada
es
de l'adoption par le. parlement, cana- |a
SE ei Sn D à ae ide
Le premier citoyen de la
Nouvelle Orléans
Un trappeur canadien fut le pre-
mier résident permanent de la Nou-
velle Orléans. C'est ce que: révèlent
les archives du ministère français de
la Marine à cet endroit. Cet homme
fut Eugène Barba DePallou qui, de
1701 à 1708, vécut à l'endroit où se
trouve maintenant la Nouvelle- Or-
léans. Ce détail intéressant pour notre
élément est révélé par l'historien
Charles-L. Thompson, de la Nouvelle-
Orléans. Il est donc évident que les
Franco-américains ont des droits ac-
quis sur cette terre des Etats-Unis.
La population de la Hongrie
est moindre que celle
du Canada
Les résultats du recensement effec-
tué en Hongrie indiquent que la po-
pulation hongroise s'élève à 8,750,000
âmes. | ‘
-Les chiffres indiquent, en outre, que
la population féminine est supérieure
de 200,000 à la population masculine.
Le Méxique est encore
: sectaire
Le gouvernement du Mexique vient
de donner une nouvelle preuve de ses
intentions sectaires en obligeant tou-
tes les églises à arborer le drapeau le
jour anniversaire de la Révolution qui,
fut la cause de tant de souffrances
pour l'Eglise du Mexique.
Les édifices religieux sont propriété
d'Etat au Mexique,
À
La France conservera ses
vieilles églises
Grâce à la générosité de John D.
cathédrale de Reims va être restaurée
et cela a incité un groupe de citoyens
français à inaugurer un mouvement
pour sauver de la ruine les églises
des villages de la Normandie, de -la
Bretagne, de la Vendée et des autres
provinces françaisés.
Une. campagne nationale dans le
but de prélever 10,000,000 de . francs
pour cette fin sera déclanchée cette
année. Une ligue nationale . pour. la
préservation des églises françaises. est
à se former, principalement pour em-
pêcher la ruine des jolies petites égli-
£es gothiques et. pour. empéther. aussi
Rockefeller, la gloire mutilée de la|
que, pierre. par pierre, elles’ ne ‘sofent L
#
Tortue géante
Les hommes de l'équipage- du cha-
lutier “Marie-Louise”, péêçhant au
large de St-Jean-de-Luz, ont retiré
de leurs filets une tortune géante.
Elle mesure 6 pieds de long et 61%
de large.
Ces savants ne doutent
de rien
Des nouvelles découvertes sensa-
tionnelles viennent d'être faites en
Egypte par l'expédition de la Société
d’Exploration Egyptienne à Tell-el-
Amarna.
Des travailleurs arabes ont trouvé
dans un taudis arabe plusieurs pots
contenant des lingots d’or et des piè-
ces d'argent remontant à la période
hittite. Ils ont découvert ensuite une
tête en grès qui a été identifiée com-
me la figure de Ankhsen-Pa-Aten, la
femme de Tout-Ank-Hamon.
Tout de même! comment peuvent-
ils'le savoir? Mais ces savants ne
doutent de rien. ER
Le testament d’un original
Un vieillard excentrique, manufac-
turier à Birmingham, a enregistré de
façon fort curieuse son testament. Ce-
lui-ci, en effet, a pris la forme d'un
film parlant, qui sera projeté, devant
un groupe d'invités, chacun d'eux oc-
cupant la place désignée par le dé-
funt: Tous les invités ne seront pas
héritiers. A l'écran, on verra et on
entendra donc le défunt vantant les
qualités de l’un et de l'autre, et lé-
guant à chacun selon son bon vouloir.
La projection du film aura lieu im-
médiatement après la cérémonie d'in-
humation. . 4
mm
Tout disparaît
On présentait récemment à ‘Alfred
Kerr, le célèbre critique dfamatique
allemand, le grand premier rôle d’un
théâtre de province. C'était un petit
24
homme fort infatué de lui-même qui}
se mit aussitôt à parler de ses- “énor-
mes succès, de Yamour qu’il avait pour
son art, et qui, -sur un ton RrSnAUS
quent, finit par dire:
—Vous ne vous faites pas idée de
ce que je ressens quand ‘je joue . .….
Quand je suis en scèné, j'oublie mon
existence civile ..
assure. : Tout. s'évanouit devant mes
yeux. "Le ‘monde ‘disparaît, à salle
disparaît,’ le: public ‘disparaît. es se
Alors. Kerr,. Tiiterrompant: he
d’Albany,
|
|
. Oui, oui, je vous ;
‘comme suit: 22,200,000 personnes du
dans le sud où l’on n’a pas l’habitude :
de porter de vêtements chauds et où
il n'y a pas de systèmes de chauffage
çais de passer pour un peuple d‘hu-
meur changeante!
La flotte marchande française
PARIS.—La flotte marchande ifran-
çaise jaugeait en 1914, 2,500,000 tonnes.
Elle jauge aujourd'hui 3,500,000 ton-
nes. Dans le même temps, les Etats- |
Unis ont fait passer leur marine de|
commerce de 3 millions à 11 millions |
de tonnes. |
|
Selon l'annuaire du commerce et|
de lindustrie britanniques, la popu-:
lation du Royaume-Unis s'élevait en |
juillet 1930, à 45,900,000 habitants, |
accusant ainsi une augmentation de
}
Les femmes sont plus
nombreuses
200,000 habitants sur juillet 1929.
La population actuelle se répartit
sexe masculin et 23,700,000 du sexe
féminin.
Lac gelé
SALT LAKE CITY.—Le grand lac
Salé, l’une des nappes d’eau les plus
salées du monde, a succombé au froid. :
Pour la première fois depuis qu'existe
le “Weather Bureau”, on a trouvé de.
la glace à sa surface. Cette glace,
épaisse d'un pouce, s'étendait du riva-
ge à mille pieds au large. L'eau du”
lac est solide dans une proportion
approximative de 23 pour cent.
Caisse mécanique
Un Norvégien, le directeur -de la:
compagnie des tramways d’Oslo, vient:
de faire breveter un appareil qui en-
caisse le prix des places dans des
autobus ou tramways et change auto-
matiquement l'argent. si
L’inventeur. a utilisé ‘un appareil
employé aux Etats-Unis qui se con-
tente de percevoir le montant des
places, mais il l’a perfectionné. Î
Son nouvel appareil change les
pièces d'une couronne, d'une demi ou
d'un quart de couronne et rend exac-,
tement la différence au voyageur. . !
Voilà, en tout cas, un caissier qui ;
ne songera jamais à SCAN avec la ;
recette.
LE FROID EN EUROPE
PARIS—Une vague de froid s'est
abattue sur Ia France et l'Espagne et
le thermomètre est descendu au-des- |
sous de zéro en certains endroits.
Les gens ont beaucoup à souffrir
dans les maisons.
Quelques personnes sont mortes de
froid en France.
AVIS
MIKE SAUNDERS désire annoncer
à ses nombreux clients que le prix du
charbon a été réduit à 52.25 la tonne,
à sa mine, : mille à l’est du magasin
de Cardiff.
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-Nouvelles des
Etats-Unis
NEW YORK. Le ministre des fi-
nances dû Chili, Carlos Castros Ruiz
a terminé des négociations à New
York, pour la formation. d'une com-
bine au capital de $300,000,000 . pour
l'exploitation ‘des mines de nitrate
du Chili. 6
dr
FAIRBANKS, Alaska—On a ei
la nouvelle de la mort à la mission
de Sainte-Croix du R. P. Loyola
|Robout, âgé de 75 ans et l'un des
premiers missionnaires jésuites de
l'Alaska septentrional. Le R. P. Ro-
bout arriva en Alaska avec Mgr
Seghers et fonda la mission de Ste-
Croix sur la rivière Yukon en 1884.
NEW YORK—Un orchestre sympho-
nique de 200 instruments, le plus
nombreux qui ait jamais existé sous
une forme permanente, se fera en-
tendre des Etats-Unis tout entiers,
par la voie de la radio. L’orchestre
sera constitué par l'orchestre régulier
du Roxy Theatre, qui fut porté à 125
hommes et par 75 musiciens de plus,
fournis par l'Union des Musiciens.
CHICAGO.—La, Shell Union Oil
Company et la Standard Oil Company
of California ont acheté le contrôle :
de l'Universal Oïùl Products Company.
Les. deux firmes sus-nommées ont
payé $25,000,000 pour ce contrôle.
- CAMDEN, N.J.—Le “Nautilus”, ce
sous-marin ‘dans lequel Wilkins se
rendra au pôle nord, a été amené de
Philadelphie à Camden. Il sera muni
de trois foreuses qui permettront au
submersible de se percer une ouver-
ture dans la glace. L'aménagement
du navire sera terminé dans la deu-
xième semaine de mars. Le sous-
marin partira immédiatement après
un voyage d'essai dans la région du
Saint-Laurent.
SEATTLE, Wash.—Il existe à Puget
Sound une compagnie de transport
maritime entièrement détenue et opé-
rée par des femmes. C'est la Skapit
River Navigation Company, fondée ;i]
y à 35 ans par feu le capitaine H. H.
MacDonald.
Congres sioniste mondial
LONDRES.—L'exécutif de l’associa-
Toutes les recettes seront consacrées |tion sioniste vient d'annoncer que le
au soulagement des musiciens de |17e congrès mondial sioniste aura lieu
l'union, qui sont sans travail à New |le 24 février, à Carlsbad, Tchéco-Slo-
York.
vaquie.
“Donnez-nous nofre
Shredded Wheaf
avec du lait chaud
ce mafin à « à =
“Je sais ce que vous aimez,
vous et les enfants, en ces
froids matins d'hiver. C’est
l’aliment le plus facile
imaginable à préparer. Je
réchauffe simplement les
biscuits dans le four et je
les couvre ensuite de lait
Quelquefois j’y
ajoute de la crème. Pour un
déjeuner chaud et rassasiant
et facilement digérable, il
est celui que nous aimons
- chaud.
tous le mieux.”
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montre des. robes. qui ‘devraient être vendues
plusieurs dollars de plus que le prix marqué.
: — Ajoutez à votre ‘gaïde-robes d’hiver, une ou
- deux dé. Ces jolies robes. .
:—H ya quantité. de jolis modèles en crêpe de
soie, .de. toutes” nuances, ‘Pour dames et demoi-.
22! JANVIER: 1931
iLegal
Fsoirée paroissiale de l'hiver. I en sera
fainsi tous les dimanches jusqu'au
Mer prix des dames fut gagné par
Mme Edouard Demers, le 2e par Mme
Jos. Vaugeois. Le ler prix des hom-
mes fut décerné à Raymond Casa-
Évant, le 2e à Robert Boisvert. Les
Fdeux prix de consolation échouèrent
fa Mme Urbain Martineau et à Julien
Guilbert. Après les cartes, il y eut
fun beau programme de vues animées,
avec deux comédies et le premier
Répisode d’un drame passionnant, qui
Ése continuera dix dimanches de suite
Fet intitulé: le cavalier mystérieux. De
Éméme que le lecteur d'un feuilleton
fattend avec impatience le numéro
ésuivant pour en connaître la suite,
É ainsi sommes-nous tous impatients de
{savoir comment l'héroïne du drame
£ sera sauvée. C’est ce que le deuxième
: épisode nous révèlera dimanche pro-
chain. Ne manquons pas d'y étre.
Nous avons eu la semaine dernière
deux parties de gouret, celle de mer-
: credi soir entre Clyde et CL. fut dé-
clarée nulle avec 3 points de chaque
côté. Celle de dimanche après-midi
rentre les fameux “Gainer Capitol”
@'Edmonton et le CI fut un vrai
triomphe pour nos joueurs, qui l’em-
portèrent avec 5 points contre 2. Trois
furent faits à la première période par!
ÉCharles Clément, Léo Bellerive et
Clovis Ouellette; un autre fut fait
Éa la deuxième. période par Raoul For-
Étin;: et le cinquième à la troisième
Mpériode par Léo Bellerive, Nos Eee
à
Éteurs ne s’attendaient pas sembla- |
PLIS STSTILLTTTTTTT ES
- AUX patineurs: Ja dernière rencon-
tre de Namao et de Morinville n'a pas
eu pour résultat celui qu’on annon-
çait, la semaine dernière, mais bien:
2 à 1. La victoire échut aux nôtres.
Le correspondant avait été mal in-
formé. .
Baptême—Joseph Lucien, né de
Joseph Morrissette et de Philomène
Comeau. Parrain et marraine, M. et
Mme Augustin Biilo.
La cause de Vimy s’instruit à Mo-
rinville, au moment où ce courrier
part pour Edmonton, Son Honneur
le’ juge Dubuc arriva d'Edmonton
lundi main et se rendit à la salle
paroïssiale. Les accusés étaient ren-
dus. M. St-Germain, maire de Mo-
riiville et député du district, est
l'avocat des accusés tandisæque M.
McClung est celui de la couronne. La
journée de lundi se passe à entendre
le témdgnage des détectives qui se
rendirent à Vimy où la réception ne
fut pas très chaleureuse. Après les
détectives, la défense commence à
faire entendre ses témoins dont le but
est de prouver que les accusés ne ‘sa-
vaient pas qu'ils avaient affaire à des
représentants de la loi. Quand le soir
arriva, il y avait encore plusieurs té-
moins en réserve ef Son Honneur dé-
cida d'ajourner à mercredi matin..
Les organisateurs de la partie de
sucre de dimanche prochain sont à!
l'ocuvre et tout indique que ce sera
Se PE PER EEE PP EE PEPEREPEFERE PI
La
+
Parti de sucre
MORINVILLE
Lamoureux
Janvier est le mois des élections
dans presque toutes les paroisses.Nous
avons relaté déjà l'élection des com-
missaires d’école. Pour l'église deux
syndics nouveaux ont été nommés, ce
sont MM. J. P. Lamoureux et Adélard
Gaumont qui remplacent Amos YVanch
et Philias Royer, syndics sortant.
| D'autre part le comité d'organisa-
tion des Dames d’Autel a été renou-
velé, Mme Joseph Normandeau en est
la présidente. Ses quatre assistantes
sont: Mmes H. Boisjoli, Ph. Royer,
Arthur Lamoureux et Albert Lamou-
reux.
Dimanche après la messe avait lieu
une assemblée des membres de l'A.
C.F.A. Le président du cercle local:
Arthur Lamoureux et Ovide Boisjoli,
commissaire de l'école St-Eugène, ont |
gté choisis comme délégués officiels époux de Déli Charb décé
au congrès de l’Association. Nous a- p mens RAADANEAU-GÉGET
vons le ferme espoir qu'à part les | à l'hôpital Général, ie 19 courant,
ideux délégués d'office, il y aura ele l'âge de 56 ans.
ee Il est rt apré -
foule d’autres personnes qui iront as- die 7. ES me Fes
sister aux séances publiques. k PP Se SO HITENeES ITS
Deux concerts français au radio | hrétiennement el ie Jusqu'au
dans la même journée! Vraiment nous de Mc To le uses
sommes comblés! Loin de nous plain- “corde qu DIE ee SR
dre nous trouvons le temps trop court. Les TunSraes oué F Fe AE FéeRse
C'est égal nous adressons nos cha RS mercredi 9 h, aux-
à
FRERE 11 î
leureuses félicitations aux promoteurs | Te es assistèrent un grand nombre
$ 5 5
et aux acteurs de ces programmes.
d'amis et d'anciens, car M. Labisson-
| Merci à M. Louis Normandeau, à M e |nière était arrivé à Edmonton il y a
Aliard, à M. Gibbs qui parle comme
. Le 25 janvier
1931
Sous les auspices et au profit
du cercle local
ELU TELLE CUT LEELEELELULEITTEUELTE LEE
| Saint-Joachim
Le bon Dieu vient de rappeler à Lui
’âme de M. Jacques Labissonnière,
132 ans.
un succès. Donc à dimanche prochain, | un vrai Français, à Mlle Lévesque, :
ne l'oublions pas. {dont la diction impeccable nous a!
Mlle Delia Lepage, soeur de M.\captivé en même temps que le sujet
l'abbé A. Lepage, qui était en visite traité nous a profondément touché. |
à Morinville depuis deux semaines, est! —Corr. |
partie pour St-Vincent, accompagnée |
de Mme Venant Ethier, de Morin-| Bonnyville !
ville. Mme Ethier doit passer quel-| Depuis que nous avons une jolie!
que temps chez M. l'abbé Lepage.'grande patinoire, il faut voir l'acti-
Le service fut chanté par Ile R. P.
Hétu. assisté des RR. PP Cozanet et
Chartrand. |
Les porteurs furent MM. hon. P. E.
Lessard, Arthur Robitaille, Mastaï
Bertrand, J. H. Picard, E. Bérubé, L.
Trudel.
La “Survivance” offre à la famille
en deuil l'expression de sa plus vive
ble défaite.
É Narcisse Gélot a été opéré pour C'est toujours un plaisir Ge revoir M.
« ernie, et Mme François Ouellet pour le curé Lepage. Il a certainement
vité qui s'y dirige. Il a fallu beaucoup |SYmMmPathie.
| de travail et d'argent pour arriver à!
Vimy
] oachim de l'A.C.F.A. Le registre de la paroisse pour l’an-
L'assemblée annuelle des membres
du cercle St-Joachim de l’A.C.F.A. a
eu lieu dimanche le 18 courant, à la
salle paroissiale. Le président, M. L.
# Normandeau, était à son poste. M.
Rolanü Patenaude, sec.-trés, du cercle,
était incapable d'être présent pour
des raisons exceptionnelles. M. A.
Lavoie a gracieusement accepté de
le remplacer. Le président général, M.
le docteur J.-L. Petitclerc, était pré-
: sent.
Le procès verbal de la dernière as-
semblée est accepté à l'unanimité.
M. À. Boileau suggère qu'un vérifi-
cateur ou auditeur des livres du cercle
soit nommé, et ii propose M. J. N.
Gosselin. M. E. Gariépy se lève pour
revenir sur une suggestion qu'il a fai-
te l'année dernière, que des prix
spéciaux soient accordés à nos insti-
tutions édugationnelles de la ville,
pour favoriser les études du français.
Il suggère qu'une soirée soit organisée
à cette fin, la chose devant être lais-
sée au nouvel exécutif.
née 1930 donne 19 baptêmes, 3 ma-
riages et 3 sépultures.
Les élections des commissaires d'é-
coles ont eu lieu la semaine passée.
Pour l'école du village M. R. Gouin
refusa d’être élu pour un second ter-
me, M. Jos. Dussault le remplace. A
l'école Boudreau, l'élection se fit au
scrutin; M. Jérôme Beart obtint 15
voix et M. Gaudias Blanchette re-
cueillit 22 voix. A l’école Elk Park, M.
Wilson a été réélu.
Vimy va avoir la lumière électri-
que dans les rues; cinq lampes seront
installées dans les places où elles don-
neront le plus de service.
‘La maladie est plus fréquente main-
tenant qu'au commencement de l’hi-
ver. Frank, âgé de 4 ans, fils de M.
et Mme Georg Camp, est à l'hôpital
de Westlock, souffrant d'une pneu-
monie. M. Jos. Provençal est à l’hô-
pital Général ainsi que Mme veuve
Huot. Marcel Bellerive, âgé de 10 ans,
a été transporté à l'hôpital de West-
lock dans une condition bien sérieuse.
IPrions pour leur prompt rétablisse-
Coin des
BONNES AMIES
Lundi dernier, notre Cercle entrait
glorieusement dans sa sixième année
d'existence, et cet événement était
marqué par le banquet traditionnel
au Macdonald. “L'usage des repas
remonte à la plus haute antiquité”, a
dit quelque sage . . . Nous aimons
marcher dans les traces de nos an-
cêtres.
Groupées autour d’un magnifique
“BB” majuscule, nos Bonnes Amies en
toilettes de soirée, formaient un gra-
cieux spectacle. Les vides que for-
maient notre “B” étaient comblés par
des fougères, et sur les tables des
oeillets rouges et blancs répandaient
un doux parfum. De petits “sheiks
canadiens”, façonnés par Mlle C.
Poitras, indiquaient la place de cha-
que membre de l'exécutif et des an-
ciennes.
Nous avions le plaisir d'avoir parmi
nous quatre anciennes qui avaient
PAGE 5
gaité habituelle nous chanta “Y'a des
loups, Muguette”, et fut très goûtée.
La semaine dernière nous annon-
çions qu’un prix serait tiré au cours
de notre banquet. Mlle Anna Côté
possédait le numéro chanceux et reçut
.. . quoi? . . . une paire de bas.
Avant de chanter “O Canada”, Mile
Gertrude McNeil remercia les mem-
bres de la confiance qu'ils avaient
montrée en la nommant présidente,
et leur assura qu'elle ferait tout son
possible pour mener le Cercle à bien.
Le comité en charge des élections
était composé de Miles Jeanne Pate-
naude, Yvonne Bernier, Gertrude
Baril, Roxane Rodberg et Alice Le-
mieux. ;
Les convives étaient: Mme L.
Picard, Mme Uldège Patenaude, Mme
Ivor Williams, Mme Camille Brisset-
te, et Milles Gertrude Amyot, Ger-
jtrude Baril, Charlotte Bernier, Yvon-
ne Bernier, Julie Chatain, Anna Côté,
Antoinette Couturier, Sara Desro-
chers, Berthe Dorais, Marie Dostaler,
consenti à se séparer de leur mari en Madeleine Jenvrin, Germaine Lam-
cette occasion. Pauvres maris, nous/|bert, Alice Lemieux, Bernadette Le-
en voudrez-vous si vous avez marigé | mieux, Marie Lemieux, Albertine Les-
M. le docteur J.-L. Petitclerc re-|ment.
marque que nous avons reçu une à-| En visite au presbytère: M. l'abbé
bondance de prix de l'Est cette an-|P. Sullivan, curé de Clyde et M. l'abbé
née et que nous devrions distribuer | Eugènc Rooney, curé de Westlock.
ces prix avec moins de largesse afin| Notre série de parties de cartes
de créer une réserve de fonds pour continue toujours; la dernière a eu
les années plus dures. a eu lieu dimanche soir, dans
la salle de M. Jos. Laferté. Les heu-
reux gagnants furent, pour les dames,
Mme Trefié Lachance, prix donné par
Mme Thomas Corckery; Mme Jos.
Fagnant, prix offert par M. Joseph
Lagassé; Mme Oscar Chevrier, prix
donné par Mile Julia St-Arnaud; pour
les hommes, M. Gérard Lachance,
Le président énumère en détails les
différentes activités du cercle au
cours de 1930 et se dit plus que satis-
fait des résultats. Il prétend qu'il y a
beaucoup de bonne volonté à Saint-
Joachim. Il remercie l'exécutif cen-
tral d'avoir accepté la résolution du
cercle St-Joachim de discuter les
des sardines pour souper ce soir-là?
Lorsque les convives furent rassa-
siés, l’on pensa à nourrir l'esprit. Le
moment solennel des discours était
arrivé. Courage, genoux tremblants!
La santé de notre Cercle fut portée
par Mle Madeleine Jenvrin, qui ex-
posa brièvement l'histoire de notre
Cercle,- tirant des conclusions prati-
ques pour son avenir.
Mlle Alice Lemieux, déployant deux
grandes feuilles de papier recouvertes
d'écriture, nous annonça avec un petiti
sourire malicieux qu'elle serait brève. |
Et son charmant petit toast aux an-
sard, Alice Lessard, Muriel McKinnon,
Gertrude MCNeil, Gilberte MeNeil,
Bérangère Mercier, Betty Morris,
Andrée Noullct, Jeanne Patenaude,
Annette Pepin, Clémentine Poitras,
Roxane Rodberg, Ruby Rodberg,
Marguerite Taillefer, Graziella Tes-
sier, Elséa Touchette, Julia Toupin.
Je tiens particuliéremnt, au nom
des Bonnes Amies, à présenter nos
plus sincères et chaleureux remercie-
ments à notre présidente d'il y a quel-
ques jours. Mlle Madeleine Jenvrin,
pour les services qu'elle à su si bien
rendre à notre cercle. Chacun sait
—— mins es = ee ne
questions agricoles au congrès. Le
président signale de plus que sous les
auspices du cercle Mgr Pilon avait
bien voulu accepter de faire une con-
férence sur Carthage.
M. J. P. Levasseur suggère et pro- |
pose qu'une ou deux parties de gouret
soient organisées sous les auspices du
cercle et que les recettes soient dis-
tribuées aux pauvres. M. J. H. ol
blay abonde dans le même sens et
prix offert par M. Télesphore Beau-
pré; M. Albreda Fortier, prix donné
par M. Benoît Gagné; M. Raymond
Laplante. prix offert par M. Albert
St-Arnaud.
Les artistes qui nous ont donné un
joli programme furent bien applaudis.
Toutes ces parties de cartes sont or-
ganisées par les dames et les jeunes
filles de la paroisse et les recettes
servent à l’embellissement du pres-
de quel zèle et de quel dévouement
notre présidente a fait preuve pen-
dant son règne. Elle peut être assurée
que les Bonnes Amies garderont d'elle
Île meilleur souvenir
#
ciennes et aux absentes fut en effet
trop court pour nous satisfaire. Au
nom des anciennes, Mme Camille
Brissette la remercia en quelques pa-
roles exprimées avec délicatesse.
Mle Gertrude Baril fit gentiment
l'éloge des amis du Cercle, qui, par
leur généreuse collaboration, assurè-
# ï
Mme Armand Turcotte nous fait
part de la naissance d’une petite
La
rent le succès de nos entreprises.
Au toast spirituel de Mille Sara
Desrochers, à l'adresse de “
Madelcine. Les Bonnes Amies offrent
à leur ancienne ainsi qu’à la future
petite Bonne Amie tous leurs meil-
; laissé dans toutes les âmes un bon | faire la couche de glace que nous y Assemblée des Artisans
ù à ces mes- k
Pappendicite. Ces deux malades, tous! bytère. leurs voeux,
croit l'idée excellente de se servir du
Mieux à l'hôpital de la Miséricorde sont}
Mn bonne voie de convalescence. |
PE Mme veuve Télesphore Labby, après:
Bkept mois de pénible maladie, est dé-|
É édée dimanche 18 courant à 9 h. 30}
élu matin, chez son fils Georges. Les |
péunérailles ont eu lieu mardi mat |
We 10 h. i
Baptème: Marie Rolande, née de
William Demers et Alexina Laforce.
LE arrain et marraine,M. et Mme Geor-
mées Lavoie, oncle et tante de l'enfant.
—Corr.
À moins d'avis contraire, il y aura
tournoi de jeu de dames entre
ÉAlberta, et la valeureuse équipe des
lamistes de Ste-Lina. La date du
à
La lutte Sera sans aucun doute très |
ssède une équipe de damistes de
remière force qui lui permet d'aspi-
r au titre de champion de l'Alber-
L'équipe de St-Vincent a annulé
tournoi contre St-Paul. Elle a
Hissi perdu et gagné deux tournois
ntre les mêmes joueurs.
ÉRDonc, à Mallaig, damistes de l’Al-
Brta, le 25 janvier, pour voir cette
—Corr.
souvenir de
son court passage à
Morinville. ;
‘+ * #
M. Wilfrid Latour, de Battleford,
est venu passer quinze jours chez son
fils Joseph Latour.
Castor
trouvons, et MM. Albert Campeau et|l L'assemblée annuelle des membres
|Léonce Fraser méritent l'encourage- |de la succursale No 473 des Artisans
|ment qu'ils reçoivent depuis qu'elle ; Canadiens-français, aura lieu diman-
l'est terminée. C’est la contribution des |che, le 25 courant, à 3 h. pm, à la
| jeunes cet hiver que de nous fournir {salle de l'église de l'immaculée Con-
|[du sport excellent. Dimanche, une |ception.
| partie de gouret admirable entre les |
ijoueurs d'Eik Point et Bonnyville se | présents.
Naissance.—A M. et Mme François | termina par 5 à 4 en faveur des vi-
Figarol, de Léo, une fille baptisée siteurs. Nous voyons facilement que
Françoise Marie, née à l'hôpital du nos joueurs s'améliorent. Le jeu d'en-
St-Rosaire, le matin du ïer janvier. semble manque encore et fut proba-
: A |
Raymond Wiart a accepté une ‘po-|blement la cause de leur défaite; une
Adélard BARIL, sec.
Falher
Dimanche, 18 janvier, eut lieu une
sition au magasin M. Way.
Kathleer
C'est dimanche, 25 janvier, qu'aura
lieu à 1 h.,, sur le lac de Kathleen, lac
Winagami, le concours de pêche or-
ganisé par le cercle des Canadiens-
français. Nos amis de MecLennan,
concours comporte des prix nombreux
Dude. et l'issue incertaine. Ste-Linalet intéressants que nous devons à |, sident général de l'A.C.F.A. donner
l'extrême obligence de M. le député
Giroux, MM. Léon Giroux, A. B. Côté,
de Falher, docteur Desrosiers, chirur-
gien de l'hôpital de McLennan et
secrétaire du comité régional de PA.
CF.A. M. Roy de Donnelly, l'anima-
teur du cercle de sa paroisse, etc. à
tous nous adressons nos remercie-
ments. Les dames sont spécialement
invitées; il sera fait du feu sur la
[partie de cartes au profit de l'A.CF.
meilleure chance pour Ia prochaine |A. à l'occasion de la visite de notre
: joute. Nous sommes fiers de votre député, M. L. A. Giroux, qui a bien
jardeur et certains que de belles vic- {voulu nous adresser la parole.
|toires vous attendent. Continuez. Tous| A l'assemblée d’école du 13 janvier,
[travail. Le club est nouveau et ne Commissaires, M. J. B. Langelier et
le pas commencer par tout balayer |. F. Aubin.
sur son passage, mais nous avons de
rudes et habiles gaillards.
{ Lé ler février, à la salle paroissiale,
[nous aurons le plaisir d'entendre le
derriière, le R. P. Joëse, de Grande
Prairie.
Mme Eugène Bélanger
est
une conférence qui intéressera certai-
nement tous les Canadiens-français.
Allons-y tous et montrons au docteur
|Petitclerc qu'il y a de vrais Canadiens
à Bonnyville Dimanche prochain
courte assemblée chez M. Binette pour
le choix des délégués au congrès de
Y'A.C.F.A.
Le beau temps continue, pas encore
Nous lui souhaitons un prompt réta-
blissement.
chanté dimanche, 18 janvier, à Don-
nelly, par le R. P. Roy. Les porteurs
iet chacun ont montré un excellent|M. B. Bujold a été élu président. |
— — glace à Jeur intention. Venez tous,
une surprise . . . agréable vous est
réservée.
En visite chez M. d'Hyvers, M. le
député L. A. Giroux, du comté de
Grouard, venu s'informer des besoins
les plus urgents de la paroisse.
manche dernier, les membres de
.C.F.A. se’ sont réunis dans le des-
n de choisir un représentant au
herès de cette Association à Ed-
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M. J. Nap. Vallée ainsi que M.
Lévesque sont partis pour l'Est en
voyage d’affaires.
Fut baptisée, Marie Thérèse Angé-
line, fille de M. et Mme Chs Beaupré.
Parrain et marraine, M. et Mme
Beaupré, du Manitoba, grands-pa-
rents. —Corr.
Saint-Vincent
Voulez-vous passer une belle soirée?
Voulez-vous gagner de beaux prix?
gramme? Si oui, et bien! venez sans
faute dimanche prochain, 25 janvier.
Cette soirée familiale est organisée
par les jeunes filles de la paroisse,
raison de plus de venir en grand
nombre pour apprécier leurs talents.
Après l'exécution du programme il y
aura un goûter.
Qu'on se le dise. Que le mot d'ordre
parmi nos gens soit celui-ci: J'en
suis pour dimanche prochain, et qui
sait, mon bonheur à venir en dépend
peut-être.
Me Fernande Bisson, de Mclen-
nan, est en promenade chez sa soeur,
Mme Johnny Trovvalsky.
A été fait enfant de Dieu Philias
Lionel Joseph, fils d’Oscar Amyotte.
Le parrain a été Paul Amyotte et la
marraine a été Germaine Amyotte,
frère et soeur de lenfant.
A la veille de notre congrès de
l'Association canadienne-française de
l’Alberta qu'il me soit permis de faire
quelques réflexions de toute actua-
lité.
L'amour de la langue comporte l'at-
tachement aux nobles traditions de
la race. On déplore l'engouement de
notre jeune génération pour les amu-
séments modernes.
Autrefois on s’amusait avec mesure,
à des heures raisonnables. Les pa-
rents étaient maîtres de leurs enfants
et ils leur donnaient l'exemple. Jis
leur enseignaient l'amour de la reli-
gion, la fidélité au travail, le sérieux
de la vie. .
Aujourd'hui il semble que le pre-
mier but de la vie soit de s'amuser.
Réflexions aussi justes que judi-
cieuses. Les traditions et le sérieux
de nos ancêtres s'en vont et la pra-
tique de la sainte foi diminue. Il faut
refaire notre éducation nationale.
Pour. cela il faudra lire moins de
magazines américains et plus de lit-
térature canadienne.. Nous avons ici|-
un journal de notre langue, pour nous
défendre et conserver en nous le sens
national et ce 'journial-est.la .“Survi-
| vance”.""Chaque - famille canadienne
dans toute’la province devrait -le re-:
| SE ne re - ‘viendra mieux.
cévoir.
Voulez-vous assister à un joli pro
étaient M. W. Brulotte, M. F. Poirier,
Mme A. Simonneau, de Central Falls,
M. et Mme P. Meunier, Mlle Rolande
Minn, ses frères, M. A. Lupien de
Nicolet, Qué. M. M. Lupien de Dé-
troit, Mich,, sa belle-mère, Mme A.
Turcotte, ses belles-soeurs et beaux-
frères, M. et Mme Benoît Major, M.
Ovila Turcotte de Donnelly, M. Gé-
déon Turcotte de Faïher, M. et Mme
A. Turcotte, Régina, Sask, M. et
Mme J. Tessier, M. et Mme C. Roy de
Lac Pelletier, Sask., M. et Mme De-
mers, Antlu, N. Dakota. ‘Aux parents
éplorés nos plus sincères sympathies
dans le deuil qui les frappe.
Fort Kent
Après une maladie prolongée et un
séjour de sept semaines à l'hôpital
St-Louis, à Bonnyville, Mme Jim Col-
lins est maintenant sur le chemin de
la guérison complète. Merti à notre
bon médecin, M. S. Sahourin, si elle
est bien aujourd’hui. Nous espérons
donc qu’elle reviendra mieux sous peu,
afin de pouvoir paraitre parmi nous
comme auparavant.
À FPoccasion du départ de Mile Mai
Landry pour Ponteix, Sask, après une
visite d'un mois chez ses parents, plu-
sieurs amis se réunirent à la maison
de M. W. Chalut pour lui souhaiter
un bon voyage.
. Récemment arrivéé dans la parois-
se, la famille de M. Gaucher. Elle ré-
side dans la maison de M. M. Cam-
peau. Nous espérons qu'elle aimera sa
nouvelle place et restera avec nous
pour augmenter notre belle paroisse.
Par l'intermédiaire de la “Survivance”
nous leur offrons une cordiale bien-
venue. ; s
Les écoles de la paroisse sont toutes
réouvertes avec les mêmes institu-
teurs. Durlingville a six élèves nou-
veaux; St-Joseph, quatre. Il y a' plus
de quatre vingts élèves dans notre
district.
A: l'assemblée annuelle des contri-
buables, M. A. Gamache fut réélu
commissaire. Re
Nous regrettons d'annoncer que
Mile Yvette Lacombe, fille de M. H.
Lacombe de notre paroisse est dan-
gereusement malade à l'hôpital de
Bonnyville. Nous espérons que sa me-|
ladie ne s'aggrave pas et qw’elle de-
NS nee à ï
Tous les membres sont priés d'y être!
En visite au presb} ère, la semaine |Laurina et décédée
L
(
SOUS |de Lafièche, Sask., vient de nous ar-|Pepin, M. et Mme J. Peltier, M. et
traitement à l'hôpital de McLennan.|river et après avoir passé la semaine! Mme J. A. Peltier, M. et Mme N.
Elle est en bonne voie de guérison. !
Décédée le 15 janvier à l'hôpital de | passer un mois au milieu de nous l'été
McLennan, Mme Alcide Turcotte, née |dernier et qui a trouvé le climat si|Acquin, M. et Mme J. B. Lamarche,
Jeanne Lupien. La défunte était âgée |bon pour sa santé qu'il a abandonné|MM. Langevin, Henry,
de 28 ans et 10 mois. Le service fut sa belle paroisse de Laflèche pour fon- | Louis Brouillette, Ernest, Eugène, Ar-
M. H. Ethier et M. Loiselle. Outre son Heureuse pétition que celle d’une pe-
époux elle laisse dans le deuil uncltite minorité protestante -de Saint- a —
fillette, Yvette, trois ans, sa mère, Eugène, près Lamoureux, demändant | St-Charles de Mearns
Mme V. Lupien, de Plessisville, Qué. |j'abolition du français et du catéchis-
Ses soeurs et beaux-frères, M. et 1me à Y'école et, ce qui était plus gra-
(
Lupien, de Port Alfred, Qué. Mile!
Lucille Lupien, de Montréal, M. et|dans la dernière correspondance de |J€2n, donna un beau sermon en fran-
Mme Toussignant, de Minneapolis, Lamoureux. Nous en félicitons qui de
Baptéme.—Marie Gratia Juliette,
fille de M. et Mme Noël Pelletier.
Parrain et marraine, M. et Mme Lu-
dovic Pelletier, tous de Vimvy.
A l'occasion du vingt-cinquième an-
niversaire de leur mariage, M. ct Mme
Jefiroy Garon ont été les héros d'une
jolie fête.
cercle en autant que faire se peut.
M. J. Julien proclame qu'au ni
de nos organisations, on ne démon-
tre pas assez d'activité. I1 faut aller
de l'avant, dit-il, et oublier les er-
reurs du passé.
On procède ensuite à l'élection des
délégués pour le congrès. Sont nom-
sieurs”, les figures s'épanouirent, de
petits rires fusèrent et la gaité géné-
rale fut déchainée. Nous nous étions |
auparavant assurées que les PE
étaient fermées.
Mlle Muriel McKinnon en quelques |
mots, délicatement exprimés, remer- |
cia la presse des services qu'elle nous
avait rendus avec tant de courtoisie
« + *
Mlle Marguerite Taillefer est re-
venue d'un voyage de deux semaines
à Beaumont juste à point pour notre
banquet.
+ + #
Mlle Marie Sabourin est partie pour
Blairmore où elle habitera avec sa
més pour représenter le cercle St-
Joachim: F’hon. sénateur Lessard, MM. |
C. E. Gariépy. Jos. Julien, A. Boïleau. |
J. P. Levasseur, hon. juge Dubuc, M.!
Une adresse de circonstance leur
fut lue par M. À. Gaulin, On leur pré-
senta et offrit un joli service de cou-
teaux d'argent. Les personnes dont
soeur, Mme R. Racette. Elle nous re-
et lui proposa un vote de remercie-|viendra sans doute avec les clothes
ments. ide Pâques.
Le rôle de la jeune fille canadienne- | S. D.
les noms suivent ont été les dona-
teurs du cadeau:
M. le curé Koolen, M. et Mme Léo
Garon, M. et Mme À. Gaulin, M. et
Girouxvill e [Mme W. Parent, M. et Mme E.
Parent, M. et Mme A. Belland, M.
Baptème et sépulture—A M. et Mmelet Mme G. Genest, M. et Mme R.
Roméo Turcotte, une fille baptisée | Gouin, M. et Mme T. Lachance, M. et
quelques jours|Mme A. Lachance, M. et Mme E.
après sa naissance. |Sabourin, M. et Mme E. Brouillet, M.
Nouveau curé—M. À. Dufresne, curé|et Mme A. Boulet, M. et Mme R.
Kirouac.
Ajournement proposé par M. Les-
sard et secondé par M. P. Poirier.
au presbytère a reçu sa nomination |Peltier, M. et Mme J. Dusseault, M.
comme curé de Pouce Coupé. Nos féli- jet Mme S. Lanouette, M. et Mme A.
citations à ce confrère qui est TOURNÉE M. et Mme S. Tremblay, M. et
Mme J. Bachand, M. et Mme D.
Edward cet
der une paroisse dans le bloc de laithur et Lucien Genest, Albé Parent,
Rivière la Paix en C.A.
Philippe Parent, J. Tremblay et beau-
française dans la province fut habile- |
ment traité par Mlle Andrée Noullet. |
La secrétaire, Mlic Gilberte MeNoil, |
la trésorière, Mile Jeanne Parenaude|
et la présidente du comité social, Mlle :
Gertrude McNeil, lurent leur rapport
pour l'année. La correspondance plusi
volumineuse qu'à l'ordinaire, conte- |
nait des lettres de nos anciennes et:
absentes, des vocux de succès des
Anciens Elèves, des Jeunes Canadiens,
et nombre d'autres personnes, fut lue
par la secrétaire. |
Avant de procéder aux élections,
Mlle Roxane Rodberg, au nom du
Cercle présenta à la présidente un
joli sac en cuir, et de Ja part del
l'exécutif une gerbe d'oeillets, ajou-
tant de sincères remerciements:
Notre pauvre présidente faillit s’é-
vanouir devant tant de surprises, et
remercia en termes émus toutes cel-
The Gregory Co.
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Français et catéchisme à l’école— | coup d’autres.
—Corr.
Dimanche passé fut un jour de
grande activité pour notre paroisse.
Le matin, à la grand'messe le R. EP.
Routhier, O.M.JI, du Juniorat Saint-
ve, la visite régulière du curé chaque
mois. *.
Cela nous a valu la réponse publiée |
çais dans legel il expliqua l’encyclique
de S.S. Pie XI sur le mariage.
Après la messe. assemblée de l'A.
C.F.A, cercle Saint-Charles, pour
l'élection des officiers de l'Association
l'interprétation juste et adéquate de et aussi pour choisir notre délégué eu
la loi scolaire. L'heure de français est |COngrès. M Baudry, secrétaire général
dans: le texte et la demi-heure de de l'Association, était présent et €x<
catéchismé aussi ‘quant aux visites pliqua les buts de notre Association.
äu prêtre, il a le droit de faire cette! Le R- P. Routhier adressa aussi la
Visite aux écoles tous les jours, s'il |P2role. M. l'abbé Stacey, curé, était
le veut. Et nunc reges, intelligite . . .|P'ésent et exprima le désir de voir
se dimini . - tous les a de se
Visiteurs.—Notre député au pro- DANSE ANERNATIESr MeROrES AE
vincial, M. L. À. Giroux, était de.pas- [lA-CF-A. M. Cyrille Cloutier fui
sage ici dimanche et après la messe réélu président pour 1931.
adresse la parole à ses électeurs, 11! 2€ Soir, grande partie de ÉRrLeS, et
était accompagné de MM. L. et J. partie de paniers, au profit de l'église
Giroux, de McLennan. sous la direction de M. et Mme Téles-
M. G. Pepin, organiste de Saint- phore Naubert. On a recueilli la som-
Joachim et représentant de-la fa- [M€ $70. Grand merci.à tous ceux qui
meurs. malson. de. Dinos OREUES, te, ont contribué au succès de la soirée.
Jones et Cross, d'Edmonton, est venu : |
faire une courte visite à son ancien Big Valley
curé. Malgré la crise et les temps durs,| Mme Henry Durieux est partie pour
plusieurs particuliers ont profité de Lille, France, visiter sa mère.
sa visite pour faire accorder leurs! M. et Mme Robert Pivert sont les
instruments de musique. M. Pepin heureux parents d'une fille, baptisée
nous reviendra à l'été en auto et sera |Lucie Blanche. ;
à la disposition de tous avec satisfac- | On nous annonce le décès de M.
tion garantie. Encourageons les nô-|j'abbé A Gendre, survenu le 10 no-
tres. vembre 1930, à Nantes, Loire Infé-
Cartel du blé—Une grande assem-|rjeure, France.
blée du cartel est annoncée pour| X'abbé A. Gendre:était venu au
mardi le 27, à 8 h., dans la salle pa-|Canada avec son frère, M. L. Gendre
roissiale ici. Des affiches en langue |et sa famille en août 1914, à destina-
anglaise seulement furent d’abord en-|tion de Red Deer, Alberta; au prin-
voyées, mais deux jours après, deltemps suivant, M. L. Gendre et sa
jolies françaises, pimpantes, délicâtes | famille s'établissait à Ker.Mabon, au
ornaient nos lieux de publicité. Merci |sud d'Erskine, et dans ce pays enco-.
à qui de droit. —Corr.|re sauvage, l'abbé A. Gendre cons-
truisait la première chapelle en troncs
Surprise d'arbres. Dans cette humble église,
Bonpin reçoit d'un ami fidèle 25|nombreux sont les Français qui sont
louis que cet ami lui devait depuis |ÿenus y prier. - S
plus de vingt ans. L'abbé A. Gendre est retourné en
—Eh bien, lui dit quelqu'un, voilà |prance quelques années plus terd et
des revenus sur lesquels vous ne|fut curé d’Ancenis près Nantes. Il est
comptiez plus? décédé à l'âge de 73 ans. À sa famille
—Des revenus? fait Bonpin; ce sont | toujours résidente à Erskine la “Sur-
des revenants!
droit et nous n'oublierons pas que
c'est un heureux précédent dont nous
remercions ceux qui l'ont fait naître
et le département de l’éducation de
cères condoléances.
Allons, bon voyage, je. t'écrirai —
sans. faute, , SE . Ingénieux
—Pourquoi. sans faute? Ne te gêne] —Toto, pourquoi mets-tu tes bas à
pas avec moi. Ecris Comme. à l'ordi- l'envers? Ï He ° |
} PRE ou De
nairel : | qu'il y & un trou à l'endroit.
À “
vivance” offre l'expression de ses sin-
les dont l’ardeur généreuse et la col-
i jent assuré
labaration constante avaient assuré! Lane osdcssee
le succès de notre Cercle. AAA AAA AAA AAA AAA AAA
Mile C. Poitras fut choisie pour :
présider à l'élection de l'exécutif pour Ap pliques :
électriques :
1931. Mile Gertrude MeNeil fut élue
présidente par acclamation et ce choix .
fut salué de vifs et encourageants ap- Une grande variété
plaudissements. > LAMPES DE TOUTES
Les autres membres de l'exécutif! ? SORTES, etc.
furent élus comme suit: vice-prési- chez
denté, Muriel McKinnon; secrétaire, a F .
Hillas Electric
10460 Ave. Jasper
Té
Sara Desrochers; trésorière, Jeanne
Patenaude: directrices, Roxane Rod-
berg, Alice Lemieux, Marie Dostaler.
Pndant que l'on dépouillait les|*
votes le programme musical suivant;
fut donné: chant des Bonnes Amies.
Nos Bonnes Amies ont retrouvé leurs
voix depuis le 9 décembre, et firent
presque trembler les murs. Mile Al-
bertine Lessard, accompagnée par
Mie Alice Lessard, interpréta avec
goût deux jolies chansons qui lui va-
luréent de chaleureux applaudisse-|£
ments. Mile Gertrude Amyot joua}
brillamment un solo de piano, si bien
qu’elle fut contrainte par les applau-
dissements de s'exécuter à nouveau.
Et Mlle Annette Pepin, accompagnée
par Mlle Gertrude Baril, avec sa
L e je
es Insomnies
L 1
proviennent de
ge ° LU
lmdigestion
Rien ne déprime davantage et plus
rapidement que des séries de nuits
d'insomnie et d'agitation, d'assoupis-
sement coupé de cauchemars. Elles
sont souvent dues à une mauvaise di-
gestion et il suffit de prendre un peu
de Magnésie “Bisuratée” après le der-
nier repas où avant de se coucher
pour y remédier. Ce traitement calme
l'estomac, neutralise les excès d’aci-
dité, prévient les inconvénients de la
fermentation et assure le sommeil que
donne une digestion bonne et norma-
le. On peut se procurer de la Magné-
sie “Bisuratée” en poudre ou en com-
primés de toutes les bonnes pharma-
cies et, en faisant un simple essai,
vous serez convaincus. de son effica-
cité.
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de qualité moyenne.4.50
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COMMUNS... 5.00 à 6.00
a
AINNMANNEUNNNI
"LE MELILOT
Le mélilot prend une importance de plus en. plus grande
dans les provinces des Prairies, et il peut être utile de considérer
quelques-uns des facteurs qui influencent la levée de la récolte
et par conséquent son rapport. Le rendement de foin ou d'herbe
dépend principalement de la densité, et il s’agit d'éviter toutes
les choses susceptibles d’abaisser cette densité au-dessous du
pourcentage. normal. Les choses principales à considérer sont
sans doute la graine, la préparation du sol, la plante-abri et
l’époque des semailles.
La graine.—La pauvre qualité de la graine est très souvent
la cause des échecs. Il s'emploie beaucoup trop de graines de
mélilot à faible germination, ou contaminée de graines de mau-
vaises herbes. Si la semence n’a pas une haute faculté germina-
tive et que les plantules ne sont pas vigoureuses, la récolte sera
faible quelque bonnes que soient les autres conditions.
Beaucoup de graines de mélilot ont une enveloppe dure, et
la proportion de ces graines varie d’une année à l’autre. Elle
est beaucoup plus élevée dans une année chaude et sèche que
dans une année fraiche et humide. Dans les conditions naturelles
ces graines dures ne germent que lorsque l’enveloppe de la
semence est rompue par la gelée ou par les autres agents. Lorsque
la graine contient un gros pourcentage de semence dure, la levée
est donc médiocre et la végétation de la récolte n’est pas uni-
forme. On peut y remédier dans une large mesure en scariñant
Fr
4|la graine c'est-à-dire en frottant ou râpant la surface de la
semence afin de permettre l'entrée de l’humidité à travers l’en-
veloppe qui la recouvre.
Préparation du sol.—-Pour obtenir une bonne levée de mélilot
il faut bien préparer la terre. Le sol doit être humide, finement
divisé et ferme sur le dessus. La graine ne peut guère germer
que si elle est entourée d’une couche de terre humide et cette
condition ne peut être obtenue si la terre est ouverte et en
mottes. Il faut aussi qu'elle ne porte pas de mauvaises herbes,
car le mélilot ne peut tenir tête aux mauvaises herbes dans la
lutte pour l'humidité du sol et les éléments nutritifs. Les mau-
vaises herbes poussent plus rapidement que les plantes de mélilot
et leur font tort en les ombrageant et en les privant de nour-
riture. On obtient une meilleure levée sur une jachère propre
ou après le maïs ou les patates que sur un chaume, parce que le
chaume contient moins d'humidité et est généralement plus
sale.
Plante-abri—L'habitude générale est de semer le mélilot
avec du grain, qui sert de plante-abri. Dans ce cas deux récoltes
se disputent l'humidité.et l’engrais que renferme le sol. Le succès
du mélilot dépend principalement de son aptitude à survivre aux
effets de la récolte de grain, à pousse plus rapide et plus vigou-
reuse. Le choix de la plante-abri, la quantité à semer sont deux
considérations importantes. Les expériences conduites à la ferme
de Brandon indiquent que le blé a fait une meilleure plante-abri
que l’avoine ou que l'orge. C’est sans doute à cause de la longueur
de sa paille et parce que ses feuilles se dessèchent plus tôt dans
la saison, permettant à la lumière d’arriver plus librement aux
pousses du trèfle. Les expériences indiquent également qu’à
Brandon ou dans les mêmes conditions qu’à Brandon, on peut
semer le blé à raison de il boisseau par acre en ayant une
assurance raisonnable d’obtenir une bonne levée de mélilot. On
fera bien cependant de mettre un peu moins de semence dans
les régions moins humides et dans les années sèches. En général
il vaut mieux semer d’un-quart à un-tiers de moins de semence
de la planté-abri que la quantité normale. Enfin il faut enlever
la plante-abri aussitôt que possible en automne afin que le
mélilot puisse bien s'établir avant la gelée.
rt rite PU das :.450 à 5.50
mes A 3.50 à 4.00 Epoque des semailles.—L'’époque des semailles dépend de
Boeuf de CHOÏL rs 4.00 à 4.50 | l’état du sol et de l'espèce de plante-abri employée. Sur jachère
“ ordinaire... 300 à 375|d'été propre et avec une plante-abri de blé, on recommande
« COMMUNS... 150 à 2.50[de semer au commencement du printemps, jusqu’à la mi-mai.
Moutons de choix... 7.00 à 7.50 | IL est parfois cependant impossible de semer tôt à cause des
“ de l'année 8.00 à 5.50linondations et des mauvaises herbes. Les semaiïlles plus tardives,
Agneau de boucherie.….3.00 à 4.50 jusqu’à la fin de juin, donnent de bons résultats à condition que
POTC à DACOR. rennes 9.00 | le sol contienne beaucoup d'humidité et que la terre soit raison-
POTC d@ ChOÏK rene 9.25 | nablement propre.Dans jes semaïilles tardives on emploie l’avoine
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moyens. Si J'on n'a rien devant soi, on s'endette dès que:
survient une dépense extraordinaire, Le seul moyen de ne
jamais devoir à personne, c'est d'économiser régulière
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me
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À nos abonnés
Plusieurs de nos abonnés nous disent que les temps
sont'durs, et, en conséquence, ils se demandent comment
ils pourront continuer leur abonnement à la “Survivance”.
Certes, nous comprenons comme tout autre que les
temps sont durs, et nul plus que nous n’en ressent les
conséquences.
QD) UND 1) GE) CSD: + QUE) D RE à GENE ER 3-1) -GuR C3 EN LE
Nous sommes prêts comme par le passé à faire notre
part. Pour vous en donner une preuve directe nous aimons
à vous dire que nous attendrons quelque temps ceux qui
ne peuvent pas acquitter leurs redevances pour le moment.
Plusieurs nous ont écrit à ce sujet, et nous remercions
sincèrement tous ceux qui ont manifesté de la bonne
volonté en nous demandant de bien vouloir les attendre,
tout en nous donnant l’assurance qu’ils ne perdront pas de
vue leurs obligations envers leur journal. |
“Votre journal m'intéresse trop, nous dit un de 110$.
correspondants, il répond trop à un besoin des nôtres en
a,
que je le pourrai, je paierai cet abonnemen
même empressement.
Faisons chacun notre part,—nous le de
et à notre langue.
) UND) ER -D-OR (-GUED )-GU C-ŒRRR |) ELEC L) ER (1-GUUR À} UD Ci € +R (3 RD > QG LCR) SEC -ŒR À) GEL) ER C1 GDS {}-ŒRE-{ CR ED) GR (ER L à GBC) GRECE GER (1 QUE À) GPUD | ŒIL) CRI |; URL) QUE C1 GES CURE (+ @RER à QD Li un {GRR LORS CO: GRR RAD GERS LG CYR
+
%
Si nous revenions au bon sens ? |
De M. Jules Dorion, dans l“Action Catholique”:
“Si, durant 1931, nous reverions au bon sens!
“Nous, fils de l'Eglise, nous avons un excellent guide pour
le faire. L’Evangile nous enseigne la modération et nous y
habitue ...
Il était élémentaire de se dire que si tout le monde se
mettait à fabriquer, il ne resterait plus bientôt personne pour
acheter. Il était élémentaire de se dire qu'une valeur, même
réelle, ne peut gonfier, indéfiniment, sans ruiner finalement
ceux qui lui ont fait confiance. |
“On ne l’a pas fait. On ne voulait pas se donner la peine
de réfléchir. Il était beaucoup plus agréable de se laisser aller.
“L’Evangile nous enseigne la modération, le bon sens, et
surtout qu'il ne faut pas faire aux autres ce que nous nel
voudrions pas qu'ils nous fassent, c’est-à-dire nous exploiter. Si
tous les financiers et. tous les industriels s'étaient inspirés de
principes chrétiens dans le lancement de l’expiloitation de leurs
entreprises; si l'ambition et la vanité ne s’étaient pas répandues
conime une marée empoisonnée sur le grand nombre, il n’y aurait
pas de crise à l'heure actuelle.
“Travaillons pour que, en 1931, le nombre augmente de ceux
qui reviennent aux idées saines.”
La crise
Des économistes américains pensent qu’elle se pro-
longera toute l’année 1931
l’année 1931 verra une reprise des affaires au printemps
et se terminera dans une tendance vers la normale, mais cette
normale ne sera pas atteinte avant 12 autres mois, selon les
.tdéclarations optimistes mais prudentes, faites par des écono-
mistes et des statisticiens éminents, au congrès de l'‘American
Economic Association” et de “American Statistical Association.”
La dépression économique est rendue à son point extrême
mais le chômage sera probablement plus aigu, l'hiver prochain,
Cependant, malgré une autre année d'incertitude les exporta-
tions augmenteront, la construction augmentera et les industries
de l'acier et de.l’automobile seront plus prospères.
Néanmoins l’année 1931 verra augmenter le nombre des
faillites et les salaires seront plus bas. Le colonel Ayres de la
“Cleveland Trust Company” démontra au moyen de graphiques,
que durant 1928 et 1929 il n’y eût pas de surproduction et il fit
remarquer que de 1881 à 1885, l'univers traversa une période
pire, de dépression économique. D'après le colonel Ayres l’année
1931 sera plus favorable que l’année 1930, mais que la dépression
ne disparaîtra pas encore complètement.
Le soin des poulains
La taille d’un cheval, sa valeur: et
sans fumier. Lorsque les poulains sont
Alberta pour que je puisse me priver de sa lecture. J'espère
que vous continuerez à me l'envoyer malgré le retard du
paiement; je ne puis rien faire maintenant mais aussitôt
Nous espérons que la “Survivance” continuera à être
appréciée de cette manière et accueillie partout avec le
LR) 2-1) CES) @uR-: MR OR | GER? CURE EL) RD RE GR + << + GR D GR L) GER SE à AS CRD CU GR QD 3 QE mL
+.”
vons à notre foi
d'en: 0 1 @N-U-RD :) m A0) GR L-SRR-) GRR) AND: Re) DL: QE 1) MD D 3 QUES) à à} QU GR €) GE) CN A) I à RDC 3 QE <ŒR{ À QUES GR RQ €)
Le) S-C me t-mum106S
L'exposition mondiale
du grain
Si l'on en juge par les témoignages
qui arrivent de toutes parts au moins
cinquante pays seront représentés à
la Conférence-Exposition Mondiale du
Grain quand celle-ci s'ouvrira à Ré-
gina le 25 juillet 1932. Déjà, près de
deux ans avant cette date, onze pays
ont accepté officiellement l'invitation
d'y participer: Italie, Pérou, Yougo-
slavie, Guatemala, Nouvelle-Zélande,
Tchéco-Slovaquie, Pays-Bas, Pologne, |
‘Siam et l'Inde. M. John A. Mooney,
directeur-gérant de cet événement
mondial, a exprimé dernièrement, au
cours d'une conférence donnée de-
vant le Club Kiwanis de Régina, l'o-
pinion que presque tous les pays de
l'Europe seront représentés. M. Moo-
ney a passé quelques mois sur le con-
tinent pendant la dernière partie de
l'année dernière dans l'intérêt de la
Conférence-Exposition.
La préparation du programme de
la conférence à la Conférence-Expo-
sition Mondiale du grain, qui sera
tenue à Regina en 1932, fait des pro-
grès satisfaisants. Cette réunion d’a-
griculteurs et de techniciens-experts
de bien des pays différents, sera l’as-
semblée la plus importante qui ait
jamais été tenue de tous ceux qui s’in-
téressent à la production et à la vente
des céréales.
L'âge des animaux
Un médecin écossais a établi que
peu d’animaux dépassent l’homme en
longévité. Il est faux, en particulier,
que la baleine atteigne cinq cents
ans; elle vivrait rarement en réalité
plus de quarante années. J''élénnant,
que J'on disait vivre communément
un siècle, n’atteint que peu de fois
150 ans et rarement deux cents. La
carpe et l’aigle seraient aussi des ani-|<
maux remarquables par leur longé-
vité: tous deux vont jusqu’à cent cin-
quante ans. Mentionnons encore par-
[mi les centenaires de la gent animale
le perroquet, le corbeau, le canard des
régions arctiques. Le médecin écos-
sais fixe comme suit l’âge d'autres
… ee — OR Ge (-ORR-1-FS-0 0) SEEN MO 10
les services qu’il peut rendre, dépen-
dent dans une large mesure du soin
dont le poulain a'été l'objet, spécia-
lement au sevrage et pendant l'hiver
suivant. Les poulains venus au monde
de bonne heure et bien nourris pen-
dant les mois d'été sont en bien meil-
leur état pour passer l'hiver que les
poulains nés plus tard.
A Indian Head, nous avons généra-
lement pour habitude de mettre les
poulains dans leurs quartiers d'hiver
vers le ler novembre et de leur donner
une nourriture abondante pendant
l'hiver pour qu'ils continuent à se dé-
velopper. En ces deux derniers hivers
un certain nombre de poulains ont été
hivernés dehors, dans un refuge avec
corral attenant, et comparés avec des
poulains tenus dans des stalles, Les
deux groupes se sont développés éga-
lement bien pendant les froids, mais
les poulains tenus dehors avaient une
.robustesse et une aptitude à.fourrager
très apparente à l'approche du prin-
temps, -et ils manifestaient un grand
désir de se procurer de l'herbe. : :
Il ne suffit pas que -la nourriture
soit bonne; il faut aussi que les quar-
Jtiers d'hiver soient tenus RIGRESS eb ;
hivernés dans des stalles, il est essen-
tiel de leur fournir beaucoup d’exer-
cice; ils sont hivernés dehors, ils en
prennent généralement assez pour se
maintenir en bon état. Toutes les six
semaines au moins, il faut tailler les
pieds et les tenir d’aplomb, pour pré-'
venir une allure défectueuse.
Il est tout à fait essentiel que le
jeune animal se développe bien pen-;
dant les deux preïfières années, pour
qu'il fasse un bon cheval de trait.
Voyez donc à ce que les poulains se-
vrés reçoivent la bonne sorte de nour-
riture pour qu'ils se développent le
mieux possible. On considère que le
foin de luzerne est l’un des meilleurs
fourrages pour les jeunes chevaux. Le
ray-grass de l'Ouest et le mil sont
excellents. La honne paille d'avoine
est utile, si l'on ne.peut trouver d'au-
tres fourrages. 11 faut donner, en plus,
une ration généreuse d'avoine moulue|
ou -roulée. Le son n'est pas-nécessaire |
lorsque l'on emploie du foin delu-
zerne, mais il est indispensable lors-
qu'on se sert de ray-grass de l'Ouest,
de mil ou de paille d'avoine, :
Ferme expérimentale fédérale,
: mois “Head, Sask.
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: No.
‘Deux -magasinS 08e rue
«
2—Ave. : ‘Jasper . i
1 Tél. 24434-24435 |
animaux plus familiers. Le chien, 25
ans; le cheval, 40 ans; la poule, 30||
ans; l'oie 57 ans. Le lion et le tigre
ne vivent que 25 ans: le saumon at-
teint jusqu’à cent ans; l'anguille 60, ll
et le crocodile 40. La mouche ne vit
que 34 jours; mais par contre certai-
nes fourmis ont vécu jusqu'à 13 ans.
Un secret
Un cultivateur intelligent ayant
élevé sur une petite terre assez in-
grate, une famille de six enfants,
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nait qu'il eut de l'argent à la banque:
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cultivateurs canadiens doivent (1) Chambres, -eau chaude et ee
continuer à appliquer de plus en plus ee ande-vous | |
la science à l’agriculture: (2) abaisser
le prix de revient des produits agri-
coles; (3) adopter un système de ven-
te bien organisé, 1, voir à ce qu'il
ne s’expédie pas de produits de qua-
lité inférieure sur les marchés étran-
gers, 2, produire un volume suffisant
pour conserver le marché une fois que
l'on y 2 pris pied, 3, régler la distri-
bution sur ces marchés pour prévenir
l'encombrement.
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mieux”, il faut raviver en chacun la
conscience professionnelle, le sens de
l'économie, l'art de dépenser, l'amour
de l'effort, la pratique de la justice
sociale, le culte de la vraie liberté,
non pas celle qui sacrifie l'intérêt de
tous au plaisir de chacun, mais celle
qui coordonne les vertus de chacun au
profit de tous.
Comme le disait sir Henry Thorn-
ton dans son message de nouvelle
année:
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s bien à plaindre si 9962 avenue Jasper, Edmonton
nous n'avions pas de problèmes à ré-
soudre’ car chaque problème repré-
sente une victoire à gagner. Au lieu
de nous plaindre des difficultés, ré-
jouissons-nous de ce qu'elles existent |
car chaque bataille est une victoire
possible. Et puis il faut se dire que
les difficultés d'aujourd'hui nous fe-
ront peut-être sourire demain.”
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Ê 22 JANVIER 1931
Ë
i
La grande activité des Anciens à
fcette époque est la pièce du mardi
‘gras. Is trouvènt pourtant moyen de
ise préter à d'autres oeuvres. Mardi
dernier, M. l'abbé Roméo Ketchen,
: curé de l’Immaculée Conception, don-
: nait, «u profit de l'A.CF.A, une soirée
‘ causerie à la salle de l'Ecole séparée,
Pour accompagner la captivante con-
: férence de Mlle Lévesque sur l’histoire
:du Canada, quelques Anciens figu-
‘raient au programme: le R, P. Robert
Picard, SJ, MM. Jacques Sylvestre
: et Paul Tougas.
} X +
Notre inlassable secrétaire ne signe
-pas la chronique cette semaine. Qui
voudra connaître’ la cause de son
abstention, pourra assister, lundi pro-
chain, à la conférence donnée, sous
les auspices des Dames de $.-Joachim,
en leur salle paroissiale. Nous lui pro-
mettons un régal de l'esprit: un sujet
tout nouveau, d'intérêt tout à fait
actuel.
+
* La *
Nous apprenons que M. Orel "rhi-
vierge est devenu papa la semaine
dernière. Félicitations!
*
+ +
Et la comédie du mardi gras? ..
Depuis plus de deux semaines, nos
artistes travaillent ferme. On entre-
voit ce que sera la pièce, et l'enthou-
siasme d’une première lecture, au lieu
de s'épuiser, continue de croître, Il y
a à cela bien des raisons. Imaginez
un jeune fiancé . .. (Mais laissez-moi
donc! ... Pardonnez-moi cette inter-
ruption, cher Ancien: il y a ici un
jeune monsieur qui ne voudrait pas
que vous sachiez). Je disais donc qu'il
y avait un jeune homme, et une
jeune veuve . . . (Non! non! .. .ne
craignez donc pas!) II y a le papa
et la maman de la future ..
plus extraordinaire situation ... (AI-
lez-vous me laisser! ...) Mélez-y saint
Michel et un phonographe, et vous
aurez ... (C'est bon! c'est bon! . .. je
n’en dirai pas plus!) Le jeune homme
aux vues fantastiques . . . qui lui re-
tombent dessus . .
Jenvrin; la jeune veuve . . . pour ia
circonstance . . . Mile Gertrude Mc-
Neil. M. Armand Lépine (qu'on se
rappelle M. Nonancourt!) et Mlle
. et la
. c'est M. Jacques!
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tement conditionné. Le salle a une
capacité-limite: qu'on se hâte de
prendre ses billets, pour célébrer le
mardi gras dans le sain épanouisse-
ment d'une soirée canadienne-fran-
çaise. Le sous-secrétaire.
Collège des Jésuites
Nos “invincibles” enregistrent, sa-
medi. soir, une bonne victoire contre
l'équipe de gouret du “Arlington
Rink”: les “Falcons”. L'attaque, me-
née par Delisle, Robert et Labrosse,
fut rapide, effective aussi: un point
dès la première montée. Leur jeu
d'ensemble continua calculé, précis:
nos avants formaient un barrage où
se brisait, chaque fois, la ruée des
adversaires. L
La deuxième période vit un peu de
confusion: les joueurs de “claquer”;
la foule de huer. Les nôtres se ressai-
sirent à la troisième période. Au mi-
lieu d'une mélée, Delisle fit le deuxiè-
me et dernier point.
En somme la joute, sauf la première
partie, ne fut guère scientifique. Il
faut avouer que nos “étoiles” sem-
blaient ne pas douter de la victoire ..
Alors, à quoi bon s'essouffler? . ..
C'esi ca! Conservez vos énergies.
Legal vous les fera déployer. Ce sera
dur! Un vrai combat celui-là, où tous
les coups compteront: Joffre! faudra
régler ton tir. ..
Athabasca
Dimanche, ie 4, au soir, avait lieu
partie de cartes, la première d’une
série organisée pour cet hiver par le
cercle de l'A.C.F.A d'Athabasca.
Cette soirée coïncidait avec le 21e
anniversaire de l’arrivée du KR. P. A.
Desmarais, O.M.I.,, comme curé de la
paroisse St-Gabriel d'Athabasca, Alta.
Bon nombre de paroissiens sont
venus fêter le bon Père Desmarais et
se séparérent après avoir passé une
agréable soirée.
Dimanche, le 11, avait lieu à la
résidence de M. Louis Patry, notre
président, une partie de cartes, la se-
conde. d’une série, organisée par le
cercle de l'A.C.F.A. d'Athabasca.
Les nombreux joueurs qui y prirent
part montrèrent beaucoup d'entrain
au jeu et se séparèrent à une heure
Imeïlda MCNeïl figureront les beaux-| ee Qvancée, emportant chacun un
se, . L je, = 3%. [l ; …. x
parents: c'est une promesse de -rires jbon souvenir de la soirée,.tout en re-;
ininterrompus.
Ne manquez pas le spectacle du 17
février. M. l'abbé Roméo Ketchen et
M. Roland Patenaude, du comité d’or-
merciant M. et Mme Patry et en ex-
primant le désir de se rencontrer
bientôt dans de pareilles agréables
soirées de familles. —Cor.
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Les Jeunes Canadiens
La plèce “Les Crochets du Père
Martin” est toujours au programme
des Jeunes Canadiens.
En vue de la prochaine réunion
mensuelle au cours de laquelle les
Jeunes Canadiens auront à adopter
une constitution nouvelle, le chroni-
queur a cru bon parler la semaine
dernière de la nécessité d’une bonne
constitution pour effectuer l'union au
sein de notre groupement.
Il n'y a pas à dire que cette consti-
tution sera aussi parfaite qu’on puisse
l'imaginer. Pour cela, on prendra la
vieille constitution tombée en désüé-
tude, on recherchera les amendements
qui y ont été faits depuis . . ? On
fondra le tout, et il en sortira une
constitution refondue.
Une chose qui semble assez difficile
est de retracer tous les amendements
qui y ont été apportés; une fois cela
fait, il faudra que ceux qui les auront
retracés puissent se retracer eux-mé-
mes. Il y aura apparemment un em-
brouillamini assez ingénu. La clause
de la contribution en récèle un exem-
ple typique. Il y a eu amendement,
ra-t-il?
À ce propos je me rappelle un petit
passage d’Horace, soit dit en passant
que cette fois-ci Horace à écrit en
latin: Parturient montes, nascitur
ridiculus mus.
Ii est à prévoir qu'on n'oublira pas
les gens mariés. Il n'est pas venu à
la connaissance de personne qu'on
cesse d’être jeune en se mariant. Le
mariage n'est pas un brevet de vieil-
canadien en se mariant. Autrement,
iles gens mariés formeraient une race|
là part, en dehors des cinq races qui]
habitent le globe.
Tout cela, afin que ceux qui entrent !
ydans le conjungo continuent légale-
ment à étre des Jeunes Canadiens. Le
club réclame leur coopération; pour-
quoi la refuser? Est-ce à croire qu'un
imberbe profiterait de la sortie systé-
matique de quelqu'un d’entre nous]
des cadres du club, pour se hisser au
faite, mettre en évidence sa petite
personne et pas toujours une person-
nalité? Si tel n'est pas le sentiment |
et rien n'indique qu'il soit tel, alors |
pas de difficulté à envisager de cel
côté. |
Le club n’a eu qu'à se féliciter de
l'élargissement de ses cadres en per-i
mettant aux gens mariés d'être mem- |
bres du club; et c'est grâce à leur |
coopération si le club est bien vivant |
et actif, après une longue léthargie. |
A. Lavoie.
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LA SURVIVANCE
Picardville
Lee “fêtes” sont terminées. Le jour
des Rois la grand'messe était chantée
par le R. P. Paradis, O.MI, accom-
pagné comme diacre de M. le curé,
comme sous-diacre du R. P. Nadeau,
O.M.IL. Ce dernier donna le sermon
de circonstance.
Le soir les vieux garçons donnaient
leur partie de cartes, Les soirées fa-
miliales avaient empêché un peu l’as-
sistance coutumière, mais le résultat
fut tout de même appréciable!
Dimanche dernier la partie de car-
tes était au profit de l'A.CF.A. Les
recettes obtenues sont destinées à
pourvoir aux dépenses que nécessite- |;
ront le passage de nos délégués au
Congrès de l'A.C:F.A.
Le choix de ces délégués a été fait
à une assemblée du cercle local tenue
récemment. Ce sont: le président, M.
Jérôme Lambert, et MM. Jacques La-
voie, Cyrille Lambert, Jos. Lebel et
Frédéric Nadeau.
M. Frédéric Lapierre, secrétaire et
commissaire du district Racine pour
1930, a été réélu par acciamation pour
un terme de trois ans.
Dans le district Woodlarä, il y eût
élection. Un protestant et un catho-
amendement, et encore. Qu'en sorti-|lique canadien-français étaient sur
les rangs. Le vainqueur de 14 joute est
M. Adonias Cloutier, Viennent d’être
[choisis comme délégués à la conven-
tion des commissaires d'école: M. Jos.
Lebel représentera le district Ra-
cine: Mme Adélard Garon le district
Trails End.
La maladie par une température |
aussi clémente fait son gite ici et là. |tion de S1,111,111 par rapport au 30|bicn-être des uns et des autres dé-
novembre 1929, soit moins de 1 pour
Ainsi les familles Louis Breault, Fré-
déric Lapierre, Francis Paquette ont
reçu cette dure visiteuse.
chez le R. P. Desmarais, O.MI, une | lesse. De plus, on ne cesse pas d'être! ‘ I] est rumeur que Cyprien Garon
prenne en mains la boucherie; M.
lFaulks. le propriétaire actuel, quit-
terait. )
Une partie de cartes est au pro-
gramme pour dimanche le ler février.
—Corr.
Ce qu’on apprend!
Un jour, dans l'église Saint-Sulpice,
le prince de Condé, placé par hasard
56ème assemblée annuelle de la
Banque Canadienne Nationale
Les bénéfices s'élèvent à $1,024,702. — Les dépôts
forment une somme de $119,707,085.—L’actif
s'établit à $147,244,132
EXCELLENTE SITUATION LIQUIDE
La Banque Canadienne Nationale a
tenu à Montréal, le 15 janvier 1931,
sous la présidence de l’hon. F.-L.
Béique, la 56ème assemblée générale
annuelle de ses actionnaires.
Le rapport du Conseil d’administra-
tion pour l'exercice terminé le 29 no-
vembre 1930, met au jour une situa-
tion tout à fait satisfaisante.
Les bénéfices nets de l’année s’élè-
vent à $1,024,/702, à rapprocher de
$1,053,099 en 1929, qui avait été, pour
| cette institution une année record.
: Après paiement des dividendes ($699,-
1852), contribution au fonds de pen-
sion du personnel ($40,000), provision
pour les impôts fédéraux ($115,000) et
versement de $125,000 au Trésorier de
la province de Québec, le compte pro-
fits et pertes fait ressortir un solde
créditeur de S178.229, en regard de
[$132.292 au 30 novembre 1930.
Le poste le plus important du passif
est naturellement celui des dépôts qui
se chiffre par $119,707,085, en diminu-
cent. Les dépôts d'épargne forment
une somme de $101,372,283, qui ne
représente qu'une contraction de
$513.723 relativement à l'exercice pré-
cédent.
L'actif total de la banque s'établit
245,638 au 30 novembre 1929. L'actif
[liquide s'élève à $21,227,299 soit l'équi-
lvalent de 16,05 pour cent du passif
envers le public, contre 15.27 pour
lcent à la méme date l'an dernier.
là côté d'un séminariste, profite de la 'L'actif immédiatement réalisable se
qui s'efforcent de mettre en antago-
nisme le capital et le travail sont con-
tredites par les faits, puisque les deux
forces qu'ils prétendent opposer l'une
à l'autre sont faites pour collaborer
en se complétant. La situation écono-
mique au cours de l’année dernière
n'a-t-elle pas mis en lumière la soli-
darité qui les unit? La crise qui sévit
dans tous les pays les atteint toutes
les deux, puisque la dépression éco-
nomique provoque d’abord le chômage
des capitaux, qui a pour conséquence
le chômage des travailleurs. Les capi-
taux engagés dans les entreprises pro-
ductives ne sont pas autre chose que
des outils mis à la disposition des
ouvriers sous forme d'usines et fabri-
ques, d'outillage et de matières pre-
mières. Vouloir soulever le travail
contre le capital. c'est engager -l'ou-
vrier à détruire ses outils. Ceux qui
apportent à la production les capitaux
dont elle a besoin et ceux qui lui
apportent leurs services, dont elle n’a
pas moins besoin, sont donc dans un
état d'étroite interdépendance. Le
pend de leur loyale coopération.
| Au sujet des causes de la crise
|mondiale, lhôh. F.-L. Béique déclare
jque plusieurs facteurs défavorables
Een ee d'eux-mêmes avec le
| temps. mais que quelques-unes des
conséquences financières de la Grande
Le Ë L -
sérieusement les relations économi-
ique$ internationales sans l'interven- |
tion des Etats intéressés. Après avoir
cité un passage de l'Histoire écono-
mique et financière de la nation fran-
çaise. publiée en 1927, et où M. Ger-
Irencontre et lui fait cette question: |chiffre par $72,721,566, et équivaut à main Martin prévoit que les pertur-
—Monsieur, faites-moi le plaisir de 5498 pour cent -&u passif envers Jle|bations internationales ne prendront
me dire ce que l’on apprend au Sémi- | public. Les prêts courants et escomp-|fin que lorsque les Etats-Unis, créan-
Inaire.
Le séminariste ne répond pas.
Croyant qu'on ne l’a pas entendu,
tion. 3 pour cent environ, reflète le
re et à leur annulation totale ou par-
le prince renouvelle sa demande sans |ralentissement économique qui s'est |tielle, l'hon. F.-L. Béique fait allusion
1 " # Î A = + e
plus de succès. I] insiste une troisième {fait sentir au Canada au cours de aux récentes déclarations du prési-
fois.
—On nous apprend, répond le sé-
l'année.
:dent de Ja Chase National Bank, la
tiplus grande banque du monde. M.
: s È : er En proposant l'adoption du rappor
minariste, à garder Ie silence à l'église. |
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€
IL stimule l'estomac. “Pendant dix
ans j'ai souffert de maux d'estomac,
écrit M. Jan Rydzik, de Broadview,
| Sask. J'avais fréquemment des étour-
dissements et étais devenu faible au
point que je pouvais m'en ressentir
dans mes mains et mes jambes. Après
que les autres remèdes et traitements
furent essayés sans résultats, je perdis!
l'espoir de ma guérison. Toutefois je
lus un jour un article sur le Novoro
du Dr Pierre et en fis la commande.
Bientôt après je pouvais déjà remar-
quer un changement dans mon état
et maintenant je suis si fort et bien
mon travail d'employé de chemin de
fer.” Cette médecine expérimentée à
base de plantes possède une réputa-
tion mondiale pour son excellent effet
produit sur l'estomac et les organes
digestifs; elle facilite l'assimilation et
affecte salutairement le procédé d'éli-
mination. Ce n’est pas un médica-
ment de pharmacie car le Novoro est | voyance de ses habitants, qui se sont|J.-H. Fortier, sir
du Conseil d'administration, le pré-
sident. l'hor. F.-L. Béique, a fait ob-
server que les résultats des opérations
ide la Banque au cours du dernier
exercice indiquent. non seulement que
la Banque Canadienne Nationale est
en excellente posture, mais encore
que la province de Québec a été moins
affectée que plusieurs autres provin-
ces canadiennes par le ralentissement
inaustriel et commercial qui se fait
sentir dans le monde. La position pri-
vilégiée dans laquelle se trouve, en
{portant que je puis de nouveau faire cette période difficile, la vieille pro-
‘vince de Québec tient sans doute à
l'équilibre qui s'est maintenu jusqu'ici
entre la production agricole et la pro-
duction industrielle, mais elle tient
peut-être davantage encore à l'esprit
de travail, d'économie et de pré-
l'Albert HI. Wiggin suggère. comme l'un
des remèdes à Ia dépression mondiale.
que le gouvernement des Etats-Unis
prenne l'initiative de négociations en
[vue de réduire les dettes interalliées.
[Ii n'est pas douteux, conclut le pré-
jsident de la Banque Canadienne Na-
[tionale, qu'un allègement des dettes
‘de gucrre, qui sont une cause de dé-
pression économique dans tous les
pays, contribuerait beaucoup à la re-
prise de l’activité économique dans le
monde.
| Les actionnaires, après avoir adopté
jdes résolutions de félicitations à l'a-
dresse des administrateurs et de re-
merciements à l'adresse du personnel,
ont réélu le conseil d'administration,
ainsi composé: l'hon. FL Béique,
à $147,244,132, à rapprocher de 8155,- | Guerre ne cesseroni pas d'entraver |.
|
tes s'élèvent à $66,424,828, en regard/cicrs de l’Europe, consentiront à une | Tél. 22828
de $68,599,076. Cette légère contrac-|revision générale des dettes de guer- |:
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sonnel................. 40,000.00 Solde de la prime sur les |
Impôts fédéraux 115,000.00 nouvelles actions....... 1,206.00
He se ' Profits de l'exercice finis-
PR prves Ou : sant le 29 novembre 1930 1.024,702.28
(14, Geo. V, ch. 3)..... 125,000.00 :
Solde créditeur au 29 no-
vembre 1930........... 178,229.25
| $ 1,158,200.84 $ 1,158,200.84
PASSIF
Billets de la Banque en cireulation................................$
Envers les actionnaires :
Capital, réserve, dividendes et profits non répartis. ....,..........
ACTIF
Argent en caisse, dans d’autres banques et aux réserves centrales
nn sas se …
(garantis par des titres d’une valeur marchande amplement suffisante)
Immeubles, créances hypothécaires, mobilier et divers...............
(comptés au-dessous de leur valeur)
4
4
10,735,984.00
121,538,347.74
os 612,979.55
$ 132,887,311.29
14,356,820.90
$ 147,244,132.19
21,227,299.42
33,262,232.29
11,598,243.17
73,233,942.65
7,922,414.66
$ - 147,244,132.19
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‘22 JANVIER 193
Nouvelles ‘:.[: Généralissime
L Le : »
d Edmonton Le général Weygan
SHANGHAI.—Un froid de Plusieurs .
degrés sous zéro a répandu Ja mott
dans la région de la Chine, Située au
nord du fleuve Yangtse. La neige re.
PODPOPOPOOOPOOOPOOODI DE
Le président général .
de l'A.C.F.A. à
Nouvelles
er de l’armée française Nouvelles d'Europe Nouvelles
de l’Alberta mes es l
Vie © E «
© PARIS.—Sans s'occuper du premier
‘succèdera au maréchal Pétain k
d succède Ô : ministre Steeg, la chambre des dépu-
de partout
E : Bonnvyville L | - Le | ù 7 RES. couvre la partie, qui va de la mer |
c 'A. . à’ : . ! à militaire très i ortant, en ce qu’il porterait , : OTTAWA.—La peine du fouet est|Kansu et du fleuve Yangtse ver
juge JS. D. Hynäman " Le cercle de l'ACFA. à l'Histoire du Canada d'un mouvement militaire très imp ù q Je Dudlos commubleie Qui délai gtse vers le
Bonnyville annonce une soirée
qui aura lieu dimanche soir, le
ler février prochain. La partie
principale de cette soirée sera
une causerie par le président
général de l'AC.F.A4. M. le
sur les plus hauts postes de l’armée. à ce
. Le général Weyÿgand serait très prochainement appelé à|touS deux purger une sentence
remplacer le maréchal Pétain au poste de vice-président qu|°ina 8ns d'emprisonnement, pour, a-
conseil supérieur de l’armée, c’est-à-dire de généralissime. |Vir incité des soldats à la mutinerie.
Le général Gamelin succéderait au général Weygand com-;lls étaient en prison depuis 1928.
me chef d'état-major général. |
un des plus efficaces moyens de punir!nord, jusque dans les déserts de Ja
les criminels, a déclaré le brigadier- | Monsolie, d'où la tempête est venue,
général St-Pierre Hughes, surinten- | :
dant-général des pénitenciers du Ca-| MELBOURNE, Australie—Le pre.
nada. mier minisre Lang aurait refusé de
“I serait- malheureux de vouloir l'octroi
par Mlle E. Lévesque
L'hon. juge James Duncan Hynd-
man de la cour suprème de l'Alberta
vient d'être nommé président de la
cour d'appel pour les pensions, à
Ottawa, L'hon. juge Hynädman a of-
Mardi soir, une foule nombreuse et
choisie s'était dirigée vers la salle de
l'Ecole séparée de la 103e rue pour
entendre Mille E. Lévesque dans une
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LONDRES.—Une épidémie d'’in-
& docteur Petitclerc a choisi “Le
® cocur de l’homme” comme sujet.
fert sa démission comme juge et elle
.& été acceptée. Il aura comme colla-
borateurs le colonel F. R. LaFlèche
et le colonel L. P. Sherwood. Il rece-
vra un salaire de $8,000 par année.
SOOPODOSOODODOODOODOSOOO
Causerie de M. Gibbs
sur l'urbanisme
Merci à M. Gibbs, député provincial
et président du “Town and Rural
Planning Board” pour son excelleñte
causerie sur l'urbanisme faite en
français, lundi après-midi. Sa diction
était nette et bien française. On ne
pouvait y retracer le moindre accent
6 anglais. É
Merci aussi à Mme H. Allard et à
, {Mme ©. J. Walker qui se firent hau-
Résultat du débat universitaire | tement apprécier dans un programme
Le trophée MeGoun décerné à ; Musical d'oeuvres françaises.
l'Université qui sort vainqueur d'un | Voici un extrait de la causerie de
débat organisé entre‘les universités M. CAE ps ; ;
Puisqu'on m'a permis,
des provinces de l'Ouest, n'est plus | A ; £ de
détenu, par l'Université de l'Aïberte. | A A A
C'est l'Université du Manitoba dura i l'occasion pour saluer ces grands cou-
: ; Al Ÿ i rvé la langue
eu l'honneur de le gagner, vendre di i TABEUX qui ont conservé F4
dernier, à l'issue d'un débat tenu si- jfrançaise et l'esprit latin au milieu
multanément entre les universités des | tant de difficlutés pour la plus
quatre provinces de l'Ouest. Les're- es te DE ROUE QUES CES
Le pi pu qu Dan “C'est avec une confiance particu-
oba ont'gagné le trophée en triom- |. Rates A
phant chez eux et à l'étranger. des! iére que je m'adresse aux
à à ee de langue française dans l'intérêt du
a qui leur avaient été 2 ou and se Planning Board”
Les représentants de l'Université de : 1° : ire ve ose
l'Alberta ont triomphé ici, mais ee É nn pierre
MO, pots Winnipeg. Le | Brownlee pour encourager l'urbanis-
… re Hoi be
RERO ARR TE Sant Dee des villes de
vrait-on accorder immédiatement aux! ;
ne la campagne et la conservation de ce
Indes le status de dominion?” i PABRG €
L c | A £ 11
Le débat eut lieu sous la présidence | as ns re
du doyen W. A. Kerr. Les juges du
débat furent M. H.‘H. Parle, K.C, pintaCt aux générations a Lo
J. C. F. Bowen, K.C. LLB. et le AS de à Es
R. Canon Fierce-Goulding. bligation de vous ranger du côté de
l'ordre, de l'harmonie et de la clarté,
de quelque façon que ces qualités émi-
nemment françaises se manifestent.
“C'est aussi le désir du premier mi-
nistre Brownlee et de notre directeur
©
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C,
Délégué à Brandon
À une réunion des cinq présidents
des associations d'exposition du bé-
tail, M. P. W. Abbott a été choisi
comme délégué à une réunion de la
“Western Canada Livestock” qui doit |
avoir lieu à Brandon de 18 au 2
février. 3 |
. L'A.C.F.A. au radio
CE
Les Canadiens-français qui furent
aux écoutes, lundi soir, n'ont pas,
certes, regretté l'audition de la ma-
gnifique causerie faite par Mile E.
Lévesque sur le héros de la Marne,
Joffre. Elle nous a assurément appris
à mieux connaitre et apprécier cette
grande figure militaire. |
Nous sommes convaincus qu’un
‘grand nombre de nos compatriotes
manifesteront leur appréciation élo-
gieuse au sujet de la causerie de Mlle
Lévesque en se servant d'un médium
à la porté de tous: une lettre. Adres-
sez toutes les communications au
secrétariat de l'AC.F.A, où au Dr
Fe ruraux pour les parties de plai-
M. Seymour de vous faire aimer da-
vantage votre province, de priser ses
montagnes et ses lacs, ses bois et ses
prairies au-dessus de l'or ou de l’ar-
gent, de les aimer pour eux-mêmes
et pour tout ce qu'ils renferment de
santé et de poésie. C'est encore leur
désir de protéger nos paysages et nos
sites historiques contre la cupiiité
égoïste et contre l'étourderie insou-
ciante des autres, d'aménager des
sir et les rassemblements fraternels,
d'assurer l'accès libre aux plages de
nos lacs à une multitude d‘humbles
J.-L. Petitclerc, président général de|gens qui en pourraient être exclus
l'A.C.F'.A. ou au poste CJCA.
©” M: Louis Normandeau se fit en-
tendre aussi dans un groupe de deux
par les cottages des gens plus fortu-
nés, de surveiller la publicité en plein
air pour que les affiches et enseignes
chansons qui, sans aucun doute, ontine détruisent pas le calme et l'at-
su plaire aux radiophiles.
M. Ubalde Baudry, secrétaire-gé-
trait de nos campagnes, de voir que
le commerce et l'intérêt privé n’em-
néral de l'ACF.A, s'acquitta avec 'piètent pas sur les droits du public
succès de sa tâche d’annonceur.
let de la postérité
Un tribut |
à l’art de
l’'habileté
en matière de brasserie
— SI VOUS AIMEZ UN BREUVAGE PIQUANT ET
PETILLANT,
.—SIl. VOUS AIMEZ UN BREUVAGE D'UNE
DOUCEUR FONDANTE,
—SI VOUS AIMEZ UN BREUVAGE AUSSI DOUX
QUE LA CREME,
—SI VOUS AIMEZ UN
BREUVAGE NOURRIS-
SANT ET SATISFAISANT,
—EN RESUME, UN BREUVAGE PARFAITEMENT
BRASSE ET MURI,
—ALORS, VOUS VOUS DELECTEREZ AVEC LES
_ MEILLEURES BIERES
DU CANADA
.
LES PRODUITS DE L'INDUSTRIE DE LA BRAS-
+ SERIE DE L'ALBERTA SONT SERVIS AUX BONS
conférence sur l'Histoire du Canada.
Présentée par M. P. Jenvrin, agent
consulaire de France à Edmonton,
Mile Lévesque, pendant au delà d’une
heure fit un magistral exposé des faits
glorieux qui illustreront toujours les
origines canadiennes.
L'érudition de la conférencière dans
le domaine historique est manifeste et
mérite d'être soulignée.
C'est une leçon de courage d'’hé-
roïsme même que nous devons re-
tirer des enseignements qui se déga-
gent de tous les faits glorieux relatés
avec maitrise par la distinguée con-
férencière.
Un programme musical fut aussi
très goûté et très apprécié par l’as-
sistance. Y prirent part, le R. EP.
Picard, S.J, M. Paul Tougas, M. J.
Sylvestre Mlle C. Gagné, Mlike S.
Patenaude et Mlle J. Langlois.
M. Baudry, secrétaire général de
l'A.C.F.A., adressa aussi la parole
pendant quelques instants au nom de
l'A.C.F.A.
Pour une oeuvre charitable
Vendredi, à 8 h. p.m, aura lieu à
la patinoire du Séminaire St-Joseph
une partie de gouret entre les “Fal-
cons” et les élèves du collège des
Jésuites, On demande à tous les Ca-
nadiens de la ville de se rendre en
foule à l’endroit indiqué. Une collecte
sera faite parmi les spectateurs et le
produit en sera entièrement affecté
au bénéfice de nos compatriotes moins
fortunés, de la ville. ‘
Cette partie de gouret est sous les
auspices du cercle Saint-Joachim de
l'A.C.F.A.
En foule donc! N'oublions pas qu’u-
ne nombreuse assistance sera appré-
ciée.
Visiteur
M. le Dr J.R. Hurtubise, de Sudbury,
Ontario, vice-président de l'Associa-
tion d'Education d'Ontario, était de
passage à Edmonton, la semaine der-
nière. Nous avons été heureux de re-
cevoir sa visite à la ‘“Survivance”.
Décès d’un pionnier
Nous avons le regret d'annoncer le
décès de M. Napoléon Girard survenu, : ;
jeudi dernier, le 15. Il était âgé de 73 | ; à
ans. Ii demeurait dans l'Ouest depuis | La Chine achète
38 ans. Il laisse dans le deuil sa Fe
me, autrefois Mme Blackburn, de
Beaumont.
Elle remercie tous ceux qui lui ont
témoigné leurs sympathies dans la
douloureuse épreuve qui la frappe.
La “Survivance” offre à Mme Gi-
rard l'expression de ses condoléances
les plus sincères.
16,767 téléphones
De la compilation des statistiques
du département du téléphone on
Iconstate une augmentation soutenue
dans le nombre des abonnés. On a
compté qu'il y a, actuellement, 16,767
téléphones dans la ville. A pareille
date, l'année dernière, on n’en comp-
tait que 16,538. ë
Profits
Les utilités publiques que possèdent
la ville ont enregistré, dans leurs opé-
rations, un surplus de $513,755, pen-
dant l’année qui vient de se terminer.
Bien que la compagnie des tramways
ait réalisé un bénéfice de $1,028, on!
constate une diminution de 89,340 |
dans le$ revenus de 1930 comparés à
ceux de 1929.
Gouret à l’Université
Il y aura une grande partie de
gouret, samedi soir, à la patinoire de
l'Université entre ‘“Imperials” et
“Varsity”. Prix d'entrée, 35 cents et
50 cents. Ë :
ROMANS. — “Livre National”.
Usagé; huit pour un dollar,
cinquante pour cing dollars.
FRANCO. — CATALOGUE
“LA CITE DES LIVRES”
4430 rue St-Denis, Montréal
Le Café et
le Thé
llleur écolier choisi par chacun d'eux.
Cet important mouvement ne saurait se produire qu’à la
suite du départ du maréchal Pétain. |
La promotion du général Weygand au poste de généralissi-
me sera accueillie avec une satisfaction profonde par l'opinion
publique et par l’armée.
On sait en quelle estime particulière le maréchal Foch tenait
le général Weygand, qui avait été le collaborateur intime et
précieux de ce chef de génie pendant la guerre.
Le général Weygand peut être considéré comme le déposi-
taire de la pensée de Foch, le maître incontesté de la stratégie
moderne dont il à recueilli les enseignements.
Il a pu donner une preuve de sa valeur quand, appelé par
la Pologne qu’envahissaient les armes rouges, il sut rétablir en
quelques jours la situation, opérer un redressement merveilleux
et infliger une défaite décisive aux troupes bolchevistes.
Nul chef n’est plus désigné par sa science et sa décision pour
succéder au maréchal Pétain, le glorieux vainqueur de Verdun.
D DODOPODDDDODOODODODODDODODODOOOODODODDODODOODIDODOCOOS CA
Chez nous et ailleurs
DEC OODOODOODOODODDODODODEDODOODODODDODDODODOODOOODODÉ
La dette du pays Tremblement de
augmente de $44,553,801 terre au Mexique
en quelques mois MEXICO.—La terre a tremblé pen-
dant sept minutes dans la ville de
t Mexico.
C'est le plus violent tremblement
de terre enregistré au Mexique depuis
19 ans. |
L'électricité manqua et le télépho-
©
©
Co
©
©
OTTAWA.—Les revenus ordinaires
du Canada ont baissé de $66,000,00
environ, durant les neuf mois termi-
[nés le 31 décembre 1930, en compa- |
‘raison de la période correspondante
de l’année 1929, d'après un bulletin!
Re lque temps. Les habitants, pris de!
| Les dépenses ordinaires ont aug- panique, BeMenT dans les rues, Ei
|menté de $15,000.000 durant la même |PIEine obscurité. Fe
| péris ds. 4 : Ce tremblement de terre a suivi
; ÿ une tempête de neige,—chose exces-
sivement rare au Mexique. Puis, le
soir, la pluie et ia foudre se mirent
de la partie.
| Projet de fusion
des compagnies
de.télégraphe
ment pendant une heure, rendant la
OTTAWA-—-Le Pacifique Canadien panique encore plus incontrôlable.
et le Canadien National étudient,
dans le moment les moyens de fusion-
fluenza sévit dans une grande partie
de l’Europe, surtout dans les villes et
les villages, et des milliers de per-
sonnes sont alitées. En certains Pays, |
particulièrement en Espagne et au
Portugal, la maladie est d’un carac-
tère bénin.
PARIS.—Le commerce étranger de
la France a diminué d'environ on |
000,000 durant les onze premier mois
de l’année 1930, comparativement à
la période correspondante de l'année
1929.
LONDRES. — Les statistiques du
Board of Trade accusent une aug-
mentation de 5,592,819 livres sterling,
—€environ $27,117,472--dans le com-
merce anglais pour 1930 compäfé à
1929.
ROME.—On effectue actuellement
d'importants travaux à Saint-Pierre
pour ie renouvellement du pavement
dans la partie Qui entoure l'autel de}
la Confession et se trouve donc en-
dessous de la coupole.
LYON, France—Un lac souterrain,
qui s’est formé sous la colline Four-
vière, a causé l'éboulis désastreux au |
officiel des finances, publié aujour [ne ne fonctionna pas pendant quel-|13 novembre, où plusieurs personnes!
: =
perdirent la vie, selon le rapport sou-
mis par la commission d'ingénieurs,
nommée pour faire une enquête sur
cette tragédie.
MADRID.—Le roi Alphonse XIII
est à préparer un manifeste où il pas-
se en revue et explique sa politique |
Une lueur jaune illumine le firma-|tout ie long de son règne. Il invitera |
ses sujets à lui exprimer leur opinion
là-dessus.
ner leurs services de télégraphes et| F TS Mo res » ones ve 4
de former un merger de ssoonnonn | | À L’ETR ANGER ]
On dit que le projet a été soumis au L l
gouvernement fédéral. C'est ici que Don: am mm a nd
l'on saisit le sens de la déclaration de
sir Basil Blackett, président des “Im-
perial and International Communica-
tions, Limited” à l'effet que le Paci-
fique Canadien et le Canadien Na-
tional deviendraient associés et que
Île nouveau merger comprendrait aus-
si la compagnie canadienne Marcont.|
Ce fut une manoeuvre de
la maçonnerie
|
On admet, dans la presse française,
que le renversement du ministère
Tardieu fut un coup de la maçonne-
rie en vue des élections législatives
gui auront lieu en France. |
“Ce coup d'Etat maçonnique sl
nos produits | consiste à confier ce qu’on appelle “les
Îleviers de commande” aux représen-
| OTTAWA.—Les produits canadiens | tants des loges ou aux: politiciens
|se vendent bien en ‘Chine, malgré la | jouissant de leur confiance, en dépit
| dépréciation de la valeur de l'argent, [de la majorité de la Chambre”, écrit
la guerre civile et l'interruption des |le “Figaro”. |
ications. On ne croit pas ce-| Et le “Figaro” ajoute que: “La ma-
: communi |
| pendant, selon M. Cosgrave, commis- |çonnerie aura été une fois de plus le
saire canadien du commerce à Chan- 'fourrier de la Révolution! Le force
\ghaï, que le commerce redevienne l'auerte a employée à corrompre achèë-
inormal avant le printemps de 1931. | vera de détruire le milieu même dans
Depuis quelque temps, les ventes de ‘lequel elle a vécu! Nos ouvriers poli-
jfétme et de blé canadiens ont été tiques continuent à travailler comme
considérables en Chine. Les exporta-|les ouvriers en tapisserie de la manu-
tions de bois de construction ont |facture de Beauvais, sans voir ce. qu'ils
aussi augmenté. {font, I! y en a beaucoup d'entre eux
qui seraient terrifiés s'ils pouvaient
[voir le revers de leur ouvrage”.
0
Le Pape à l’Académie
pontificale des sciences
__ | La France atteinte par la
CITE VATICANE.—L'inauguration | Érie mondiale
solennelle de l’année académique pon- !
: : y à ” il :
tificale des sciences Lincei vient) DARIS-La France, qui pendant
d'avoir. lieu, La séance se tint dans!
É : une longue période était restée à l’abri
la salle du pavillon de Pie TV, au; L, crise en ressent actuellement les
jardin du Vatican, pavillon que Pie ;{jntes. C’est du moins, ce que vient
AT à. SONDE; Comme SIÈRE, #4 cette d'annoncer M. Germain-Martin, mi-
Académie. : Inistre des finances.
Le Pape a assisté à cette cérémonie.’ 4 Grice, a-t-il dit, à l’'heureuse ré-
bats ee rs de ee ques ane Pen, des éléments ae de a
: é nation entre l'industrie et l’agricul-
miclens, dans un milieu où est portée ture, la France a paru, jusqu'à ces
si haut Ja science mise au service de derniers temps, ne pas ressentir les
la vérité et si harmonieusement unie atteintes de la crise mondaile, Au
à la foi. Le Pape 2 parlé ensuite de ours des semaines passées, cepen-
l'installation téléphonique qui vient 4,4 nous avons semblé, nous aussi, |
d'être imaugurée à la Cité du Fancas en subir les effets. Les nations des di-
et de Ia station radio-électrique qu'il| ee Continents limitent leurs achats.
considère comme un puissant instru- Nos industries d'exportation sont
en donnant sa bénédiction apostoli-
que.
L’Angleterre dans le
Le concours oratoire brouillard
international de LONDRES.—On n'a pas souvenir
cette année |d'un brouillard aussi épais que celui
qui enveloppe le nord de Angleterre
depuis cinq jours. -Il est aussi difficile
de voyager par terre et les accidents]
sont fort nombreux. Il y à aussi beau-
coup de maladie dans le pays, surtout
de la bronchite et de la pneumonie.
WASHINGTON.—Cette année, de
nouveau, vingt et un peuples vont
prendre part au concours oratoire in-
ternational en la personne du meil-
L’“Evening Star” de Washington l'a
fort bien dit, cette entreprise est du ; :
meilleur américanisme appliqué. Le Une digue gigantesque
“finales”
est
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choisi parmi les personnalités littérai-
res et professorales les plus éminentes
des Etats-Unis.
font aussi partie.
est notre commerce
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Des diplomates en
(NEW YORK.—La commission du
développement du Saint-Laurent a
présenté au gouverneur Roosevelt les
plans d'une digue gigantesque, desti-
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]ment de science. Le Pape a terminé trappées.
}
née à harnacher 2,000,000 de chevaux-
| NE RENE vapeur sur le Saint-Laurent et dont
Plus de 200 maisons le coût serait de $171,000,000. : Les
: plans” diffèrent, sur- plusieurs points
ont êté démolies importants, de ceux soumis par les
MONTREAL.—Près de 85 pour cent [ingénieurs canadiens.
des bâtisses qui doivent être démolies| Le projet américain serait de cons-
dans l'étendue que doit occuper laltruire une usine hydro-électrique. à
nouvelle gare centrale et le viadue |Massena Point, N.-Y., afin d'y produi-
qui doit être construit de la gare jus-|re 2,000,000 de chevaux-vapeur, dans
qu'au pont Victoria, est maintenant | la section internationale des rapides.
terminé, d'après les derniers rapports Fe :
du Canadien National. L Des athées
En décembre dernier on a commen- PE nes
cé de démolir les maisons qui se trou-| LENINGRAD, Russie—La société
vaient dans les environs de la gare {locale des athées militants .a organisé
Bonaventure. - _: |sa première ferme dans le village de
Plus de 200 maisons ont ainsi, été |Plashevistl. On n'admettra comme
rasées dans ce district. | è ‘ [travailleur sur cette ferme que ‘des
- Les travaux d'excavation au site .de |athées. Tous les paysans, qui ont, joint
la gare: centrale fürent commencés en |le: mouvement; -ont .brûlé :leurs icones
septembre, ..et'on-a:déjà. enlevé plu-|let autres objets de piété dans la rue
La plus stricte impartialité fait foi.
——
D
‘sleurs centaines demille Verges cubes. |principalé du’ village. .: -
. ldébouché”. :
Conscription de femmes
en Russie
MOSCOU.—‘"Pravda”, organe off-
ciel du parti communiste, préconise
aujourd'hui la conscription des fem-
mes comme solution de la rareté de la
main d'oeuvre. Le journal déclare que
l'on aura besoin de 2,000,000 d'ouvriers
de plus en 1931 pour mettre à exécu-
tion les vastes projets du plan quin-
quennal.
Un nouveau “dumping”
de la Russie
LONDRES.—Les bolchevistes russes
mettent tout en oeuvre pour réaliser
des recettes au détriment de l'Europe.
Ils ont imäginé de vendre de l'ivoire
de mammouth qu'ils possèdent en
grande quantité. D'où le tirent-ils?
On l'ignore, mais peu importe.
Toujours est-il que le marché de
Londres est envahi par l’ivoire fossile.
venant de Russie, très inférieur en
qualité à l'ivoire moderne de prove-
nance anglaise, mais qui concurrence
toutefois, avec succès, ce dernier.
Et les Britanniques commencent à |:
trouver que leur gouvernement mon-
tre vraiment trop de complaisance
pour les gens de Moscou.
La Pologne et le Vatican
VARSOVIE.—L'harmonie est réta-
blie entre le gouvernement polonais
et le Saint-Siège.
Le gouvernement polonais a conféré
à Mgr Marmaggi, nonce du pape, le
grand cordon de l'Ordre de Polonia
Restituta. Au Vatican, le pape a reçu
M. Skrzynski, ambassadeur de Polo-
gne, et a donné sa bénédiction à la
Pologne et au maréchal Pilsudski.
Un monument à Victor
Hugo en Normandie
Un monumenñt à Victor Hugo sera | 8664
bientôt érigé près de l'endroit où s’est
déroulée la plus grande tragédie de sa
vie, entre Villequier et Caudebec-en-
Caux, en Normandie. Il sera érigé près
de Fendroit où un autre monument
marquera le lieu d’où Coste et Bel-
lonte ont quitté le sol français pour
leur randonnée transatlantique.
Le Soviet fera de 1a
propagande par radio
LENINGRAD, Russie—Le gouver-
nement soviétique sé propose de sub-
merger l'ouest de l'Europe de sa pro-
pagande, au moyen d'un gigantesque
poste radiophonique émetteur. Ce
poste, d’après le laboratoire central de
radiophonie, sera construit près de
Moscou. Il consistera en un appareil
de 500 kilowatts à grandes longueurs
d'ondé et en un appareil de 60 kïlo-
watts à ondes courtes. : ‘
Problème ‘du blé
NE: aux Etats-Unis
WASHINGTON, D.C.—La corpora-
tion de stabilisation ‘du bureau de
contrôle des fermes a la main-mise
sur 130,000,000 de boisseaux de blé.
Au ler juillet prochain, lé bureau aura
le contrôle sur presque tout le sur-
plus de la production de blé. améri-
cain. + PRET
‘Le président Legge semble embar-
rassé avec cette quantité énorme de
blé. Lorsqu'un représentant de- la|
Presse Canadienne ‘lui demande s'il
pensait .en vendre à la. Chine; - M. |.
Legge. répondit: “Nous vendrons..no-
tre:blé partout où
ê vw
abolir cette peine, dit-il, car chez une
certaine classe de criminels on en a
une horreur terrible”,
OTTAWA. — Par l'installation de
nouvelles turbines dans les usines
hydro-électriques canadiennes en 1930. !
recommander du titre de.
chevalier à l'aviateur Kingsford-
Smith à cause de l'opposition de ce
dernier à la politique travailliste.
a
On demande
a ———_—_—_—_——
MAITRESSE bilingue pour le district
on a porté à 6,125,000 chevaux-vapeur, |
la quantité totale d'électricité produi- |
te dans le pays, selon le rapport an- |
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Abaissement du coût
de la vie
Neuf grands magasins Eaton—et plusieurs autres
de moindre importance—sont au service du public
pour l’abaissement des prix. Les chiffres prouvent
et les faits démontrent que les prix d’Eaton sur
plusieurs sortes de marchandises sont plus bas
maintenant qu'autrefois — dans bien des cas, au
niveau des prix d’avant-guerre.
Nous sommes dans un temps où il est nécessaire
pour beaucoup d'étudier sérieusement le problème
des économies, chose à laquelle on n'avait jamais
apporté sérieuse considération. :
. C'est le temps d’économiser—en dépensant sage-
ment l'argent. La dépense crée du travail, le travail
... .crée des gages, les gages créent: l'épargne:. c’est
‘+ Un cercle-à. bénéfice. ‘ -.. *. ‘ - ”
* .Lés prix au comptant d'Eaton “vous aident . à
épargner tout en dépensant. Payer en achetant—
c’est le meilleur service qu’un magasin puisse
- rendre à.ses clients. .
Ameublements d’églises manufacturés en Alberta
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